Filip Kusmierski, expert en politique du changement climatique au ministère polonais de l'Environnement, a déclaré que « la solution clé pour réduire les émissions de gaz à effet de serre est la recherche, le développement et la promotion de l'utilisation d'énergies renouvelables comme le solaire, l’éolien et la géothermie ».
Lors de la conférence, la Pologne a présenté un projet visant à améliorer les capacités des gouvernements et des parties concernées dans la collecte, la gestion, l’analyse et l’utilisation des données du secteur énergétique pour prendre des décisions et élaborer des plans d'action pour la croissance verte dans le développement urbain.
Ce projet concerne l’amélioration des politiques favorables à l’investissement dans les énergies propres, l’augmentation des priorités en termes de marché en faveur des sociétés et groupes économiques appliquant les avancées dans les technologies énergétiques et les énergies renouvelables.
Il consiste aussi à augmenter les investissements dans la recherche sur les énergies renouvelables, non polluantes et inépuisables, ce pour économiser les ressources d’énergies fossiles dans le futur.
Lors de la conférence, la Pologne a présenté un projet visant à améliorer les capacités des gouvernements et des parties concernées dans la collecte, la gestion, l’analyse et l’utilisation des données du secteur énergétique pour prendre des décisions et élaborer des plans d'action pour la croissance verte dans le développement urbain.
Ce projet concerne l’amélioration des politiques favorables à l’investissement dans les énergies propres, l’augmentation des priorités en termes de marché en faveur des sociétés et groupes économiques appliquant les avancées dans les technologies énergétiques et les énergies renouvelables.
Il consiste aussi à augmenter les investissements dans la recherche sur les énergies renouvelables, non polluantes et inépuisables, ce pour économiser les ressources d’énergies fossiles dans le futur.
![]() Le matin du 19 juin, à Can Tho, le vice-Premier ministre, ministre des A.E, Pham Binh Minh a participé au vernissage de l’exposition « Changement climatique et opportunités de coopération Asie-Europe », dans le cadre de la conférence Asie-Europe (ASEM) sur l’adaptation au changement climatique. Photo : Hong Giang –AVI En 2010, un rapport de la Banque mondiale a indiqué que le Vietnam sera l’un des cinq pays les plus touchés par les impacts du changement climatique, dont la montée du niveau de la mer. Photo. Minh Quoc-VI ![]() Les rizières de M. Nguyên Van Phuong, hameau de Ca Chanh, commune de Phong Dong, district de Vinh Thuan, province de Kiên Giang, touchées par l’invasion d’eau salée. Photo prise en mars 2016 par Nguyên Luân-VI ![]() D’avril à juillet, c’est l’époque de la sécheresse dans la province de Ninh Thuân, qui la transforme en mini-désert et perturbe gravement sa production agricole. Photo : Trong Chinh-VI ![]() Depuis 2013, à Cua Dai, ville de Hoi An, province de Quang Nam, de puissantes vagues ont détruit des kilomètres de côte, et pénétré sur des dizaines de mètres à l’intérieur des terres. Photo. Tât Son –VI Selon les prévisions, si le niveau de la mer augmente d’un mètre, le Vietnam perdra plus de 65% de ses mangroves et 10% des superficies d’habitation pour ses habitants. Photo :Minh Quôc –VI ![]() Le troupeau d’un millier de moutons de M. Tran Cao Hoa est amené au pâturage dès l’aube. Photo : Nguyên Luân –VI Les digues de 91 km de long construites dans la province de Nam Dinh servent à contrecarrer la montée du niveau de la mer. Photo : archive de la VI ![]() Un réseau d’égouts contre l’eau salée est en train d’être construit dans la commune de Nam Thai A, district d’An Bien, province de Kiên Giang. Photo : Nguyên Luân –VI |
Selon Diji Chandrasekharan Behr, économiste pour les ressources naturelles du Groupe de la Banque mondiale, « une autre solution pour réduire les émissions de gaz à effet de serre est de stimuler l'utilisation durable et la résilience des ressources en terres agricoles ».
« Des études récentes ont en effet montré que la dégradation des terres agricoles était de plus en plus prégnante dans de nombreuses économies de l’ASEM, y compris au Vietnam où plus de 50% des terres naturelles sont menacées d'érosion, menaçant l'équilibre écologique et le développement économique », a-t-elle indiqué.
L'économiste a souligné la nécessité d'utiliser des technologies avancées pour étudier la situation de dégradation et d’évaluer les impacts du changement climatique, par exemple au niveau des températures, des précipitations et la montée du niveau de la mer causant une invasion saline dans les terres agricoles et des changements d'utilisation des terres, afin de proposer des solutions pour utiliser efficacement et durablement les ressources agricoles.
Robbert Moree, conseiller stratégique au ministère néerlandais de l'Infrastructure et de la Gestion des eaux, pour sa part, a présenté une solution efficace pour répondre à l'élévation du niveau de la mer qui consiste à construire du sable naturel ????????????? pour renforcer les plages.
Il a déclaré que « les Pays-Bas partageraient avec les villes implantées dans les deltas du monde entier des solutions technologiques pour faire face à l'élévation du niveau de la mer, dont la ville de Can Tho située dans le delta du Mékong ».
Mme Elaine Joyce Borejon, experte à la Commission du changement climatique des Philippines, a déclaré que « les Philippines sont aussi l'un des pays les plus vulnérables aux impacts du dérèglement climatique, en particulier l'élévation du niveau de la mer ».
« Les Philippines ont élaboré des scénarios de changements climatiques et d'élévation du niveau de la mer qui permettent aux ministères, secteurs et localités d'agir », a-t-elle précisé, ajoutant que son pays avait également réalisé des évaluations des risques climatiques pour chacune de ses régions.
« Les pays devraient inclure la résilience au changement climatique dans leurs politiques de développement », a-t-elle estimé.
Plantation de mangroves à Cân Gio (Hô Chi Minh-Ville), un rempart naturel conter la montée du niveau de la mer. Photo: archive ![]() Les mangroves contribuent à limiter les impacts du changement climatique. Photo : Lê Minh –VI Centrale éolienne de Bac Liêu, dans la commune Vinh Trach Dong, ville de Bac Lieu, la plus importante du genre au Vietnam. Photo : Lê Minh –VI La réserve mondiale de biosphère de Cân Gio (Hô Chi Minh-Ville). Photo : Lê Minh –VI ![]() Des vignobles dans le chef-lieu de Khanh Hai, province de Ninh Thuân. Photo: Trong Chinh – VI ![]() On dénombre 900 ha de crevetticulture sur sable à Ninh Thuân, notamment dans la commune de Phuoc Dinh, district de Ninh Phuoc. Photo : Nguyên Luân –VI |
Christian Brix Moller, ambassadeur danois au Vietnam, a infirmé qu’« au Danemark, les enfants apprennent à l’école à faire des économies d’énergie. Chaque famille reçoit un certificat sur la consommation d’énergie et est initiée aux mesures de consommation efficaces ».
Mme Nguyen Minh Hang, directrice adjointe du Département de la coopération économique multilatérale au ministère des A.E, chef de la SOM ASEM du Vietnam, a souligné qu’« outre les discussions et le partage d’expériences en terme d’adaptation et de résilience au changement climatique, l’ASEM comptait impulser la coopération entre les économies régionales, afin que les économies développées augmentent leurs assistances financières, les transferts de technologies ». Cela contribuera, selon elle, à rehausser les capacités des économies en développement, notamment celles vulnérables au changement climatique, à instaurer un ASEM plus « vert », à réduire les écarts de croissance verte entre économies développées et en développement./.
Réalisé par la Revue Vietnam Illustré et l’AVI