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Une classe d’art martiaux élit domicile dans une pagode

La classe d’arts martiaux traditionnels Trúc Lâm Thái Hư, sise dans la pagode  Long Thiên, ville de Biên Hoà, province de Dông Nai, a été créée par le bonze supérieur Thich Huê Khai, aussi gestionnaire de la pagode. Elle est animée par le vénérable Thich Thiện Hảo. La classe accueille non seulement des bonzes mais également des habitants locaux. 
Les cours se tiennent les lundi, jeudi et samedi après-midi. Selon le maître Dô Nguyên Tung, âgé de 60 ans, chef de l’école Trúc Lâm Thái Hư, celle-ci tire sa substance de l’esprit humaniste du bouddhisme, notamment de la secte Dhyaniste Trúc Lâm Yên Tử, que nombre de bonzes pratique pour renforcer leur santé, leur énergie et qui leur sert aussi à pratiquer le bouddhisme.

Le programme de la classe se divise en deux catégories : pour les personnes âgées et inspirée du tai-chi et pour les enfants, avec des exercices de bộ pháp (postures), cước pháp (techniques de pieds) et thủ pháp (techniques de mains) et des exercices de quyền.



La classe d’arts martiaux Trúc Lâm Thái Hư se tient trois fois par semaine dans
la pagode Long Thiên (ville de Binh Hoa, province de Dông Nai)



Un cours d’arts martiaux pour les personnes âgées


 Les exercices de tai-chi de l’école Trúc Lâm Thái Hư permettent aux personnes âgées de fortifier leur santé


Le chef de l’école Dô Nguyên Tung (chemise grise) enseigne les arts martiaux et des règles morales


Les adeptes exécutent un rite bouddhique avant le cours


Avant chaque cours, les élèves pratiquent la méditation et reçoivent des enseignements du Dharma


Le vénérable Thich Thiên Hao fait une démonstration


Le vénérable Thich Thiên Hao ajuste les gestes de chaque adepte


Les enfants pratiquent des quyền.


Un petit bonze pratique une technique de tấn de Trúc Lâm Thái Hư


Les techniques d’arts martiaux de l’école Trúc Lâm Thái Hư se basent essentiellement sur l’auto-défense


Les cours attirent de nombreux habitants des environs

Ce qui caractérise le cours à la pagode Long Thiên, c’est que les adeptes doivent pratiquer  la méditation, agrémentée de recommandations très bouddhiques sur les vertus de la patience et de la modestie, qui chaque pratiquant d’arts martiaux se doit de cultiver. Le cours compte environ une centaine d’adeptes.

Mme Tam Bi, une habitante du quartier de Tân Biên, ville de Biên Hoà, mère du petit Truong Bao Ngoc, âgé de 10 ans: « J’envoie mon enfant à la classe pour qu’il se fortifie, acquiert des compétences de vie. Les entraîneurs apprennent aussi aux enfants à respecter, à aider leurs parents, à aimer leur famille, bref des valeurs fondamentales »./.




Selon certains, l’école Trúc Lâm Thái Hư vient des arts martiaux de l’école Dhyaniste Trúc Lâm Yên Tử, une école zen bouddhique purement vietnamienne, fondée par les Vietnamiens. Selon une autre hypothèse, Trúc Lâm Thái Hư aurait été  fondée par trois patriarches: Nhân Tông, Phap Loa et Huyên Quang, fondateurs de l’école Dhyaniste Trúc Lâm Yên Tử.

Texte: Son Nghia – Photos: Nguyên Luân

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