L’école d’arts martiaux Son Dong Lac Hong, élite des arts martiaux vietnamiens

L’école d’arts martiaux Son Dong Lac Hong, élite des arts martiaux vietnamiens

Récemment, j’ai rencontré le Maître d’art martial Bui Manh Tuong au club « Y Vo Dao Quan » au 68 rue Ngoc Thuy,dans l’arrondissement de Long Biên (Hanoï). Un jeune relativement jeune, au visage doux et sympathique.  Il est représentant en chef de l’école d’art martial Son Dông Lac Hông et membre de l’Assemblée générale mondiale de développement des technique d’art martial 

Le Maître Bui Manh Tuong, représentant en chef de l’école Son Dông Lac Hong au Vietnam. Photo : Khanh Long 

 Comme son père était enseignant d’art martial, il a commencé à apprendre cet art dès  l'âge de 5 ans. En une trentaine d’années, il a  développé l’école Son Dong Lac Hong,  séparée en octobre 2010 de l’école Son Dong Viet Nam et  reconnue par l’association des arts martiaux de Hanoï en octobre 2010. Le club de l’école, qui se trouve No 499, avenue Nguyen Khoai (Hanoï), a été créé par  Pham Xuân Tung, premier fondateur de l’école Son Dông Lac Hong au Vietnam. L’école accorde de l’importance à 3 qualités : thân pháp (déplacement), thủ pháp (main), cước phá (pied), aux armes, exercices à deux, la promotion par les ceintures. 

Particulièrement, Son Dông Lac Hong apprécie hautement  la moralité, le bouddhisme et l’âme. 

Les arts martiaux de l’école Son Dông Lac Hong sont basés sur les cinq sortes de quyền (ngũ hình quyền). Le mot quyền signifie "technique" ou (par extension) "enchaînement des techniques". Les cinq sortes de quyền (ngũ hình quyền) s'inspirent  des mouvements des cinq animaux sacrés (dragon, tigre, léopard, serpent et grue).  



 Les techniques de Hổ hình quyền (quyền du tigre) puisent dans les mouvements souples et forts du "roi de la forêt". Les adeptes ne donnent pas de coups de pied mais des coups  au moyen des mains et des coudes, qui sont donnés droit et fortement.

Contrairement au Hổ hình quyền, le Báo hình quyền (quyền du léopard) se base sur les techniques d’attaques éclairs  sur le front de l’adversaire au moyen des articulations des phalanges du doigt dites « main de léopard » pour déjouer  les attaques réalisées par les mains et les pieds.


 Comme le serpent n’a pas de pattes, le Xà hình quyền ne recourt pas aux coups de pied mais se repose sur la flexibilité des doigts qui se meuvent en zigzag et sur  des mouvements de la taille pour produire de la force ou des positions de tấn très basses.

Le Hạc quyền (quyền de la grue) utilise les coups de poignet  et de coudes associés au tấn à pied unique (tấn de la grue).

Les école Vo Son Dông Lac développe l’art martial pour se défendre, pour lutter,  pour le cinéma, pour la santé. 

Le Maître Bui Manh Tuong  est non seulement entraîneur mais se produit lors des compétitions d’art martial, et des festivals sportifs du Vietnam et internationaux. Le Maître a gagné plusieurs prix dont un satisfecit de la Fédération des Arts martiaux pour ses contributions à la promotion des arts martiaux du Vietnam en l’honneur du Millénaire de Thang Long-Hanoï. En 2019, il a établi un record de Guinness en faisant adhérer contre sa poitrine une plaque de granite de 139 kg alors qu'il était debout, et ce en pratiquant le Qi Gong, un record présenté à l’émission « Qui gagnera » de la Télévision du Vietnam (VTV). 


Cette année, il a créé l’école « Y Vo Dao Quan », le lieu où l'on enseigne les arts martiaux et où se répand l’école Son Dong Lac Hong au Vietnam. Cette dernière dispose de centres d’arts martiaux, clubs et environ mille adeptes répartis dans l’ensemble du pays, particulièrement dans la ville de Hai Phong, les provinces de Hung Yên, Hai Duong, Thanh Hoa, Quang Binh, Dien Biên…

Avec ses exercices diversifiés et ses mille positions d’arts martiaux, l’école Son Dong Lac Hong a gagné plusieurs prix lors de compétitions au Vietnam.  Le Maître Bui Manh Tuong souhaite insérer dans l’avenir ses écoles d’arts martiaux dans les écoles, ce pour aider les élèves à fortifier leur santé et leur intelligence./. 

         Texte : Bich Vân.  Photos : Khanh Long / Revue Vietnam Illustré et archives. Traduction : Diêu Vân 


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