Arts

Un village de peintres

Entre deux confluentsnbsp;: le Hông et le Dà – le Lô et le Hông, dans le district de Ba Vi, province de HàTây, il existe un petit village qui fait beaucoup parler de lui. Cest Cô Dô.

Entre deux confluentsnbsp;: le Hông et le Dà – le Lô et le Hông, dans le district de Ba Vi, province de HàTây, il existe un petit village qui fait beaucoup parler de lui. C'est Cô Dô.

Un village paisible comme tant d’autres au Vietnam et qui pourtant attire bien des gens…

Le feu peintre Si Tôt a eu l’idée d’introduire la peinture dans la vie de ses co-villageois. Il a commencé par ouvrir des cours à l’intention des enfants de sa famille. Ensuite, bon nombre de jeunes du village s’y inscrivirent, désireux de découvrir l'art pictural. Comme ses élèves appartenaient à des familles de paysans pauvres, il leur apprenait à dessiner d’abord sur de la brique avec des morceaux de charbon ou sur le sol avec des bâtonnets. Le papier était réservé à ceux qui avaient déjà une main exercée. Les sujets portaient sur les paysages, les hommes, les objets de la vie quotidienne.

De ces cours est sortie une génération de peintres. A l’heure actuelle, le village de Cô Dô compte une quarantaine de membres de l’Association des beaux-arts de la province et de l’Association des beaux-arts du Vietnam. Le peintre Hoang Tuân Viêt, professeur de dessin à l’école d’enseignement secondaire du village expliquenbsp;: sous le patronage de l’école de formation professionnelle No1, réservée aux invalides, Cô Dô a ouvert des cours pour ceux qui aiment la peinture, les infirmes, les blessés de guerre et leurs enfants. Plusieurs familles à Cô Dô possèdent leur propre galerie de peinture.

Chaque année, Cô Dô organise des concours. Un certain nombre de tableaux exécutés par les peintres amateurs du village ont été présentés lors d'expositions nationales comme internationales, en France, au Canada, en Suisse… Les peintres envisagent que Cô Dô devienne un village de métier. Le club des amateurs de peinture ouvre ses portes à tous ceux qui se passionnent pour cet art. La naissance d’un village de peintres apporterait un trait nouveau au développement de la peinture au Vietnamv

nbsp;nbsp;nbsp;nbsp; nbsp;nbsp;nbsp;nbsp;nbsp;nbsp;nbsp;nbsp;nbsp;nbsp;nbsp;nbsp;nbsp;nbsp;nbsp;nbsp;nbsp;nbsp;nbsp;nbsp;nbsp;nbsp;nbsp;nbsp;nbsp;nbsp;nbsp;nbsp;nbsp;nbsp;Texte: Nguyên Tuân Long-Photosnbsp;: Ngô Dunbsp;nbsp;nbsp;nbsp;nbsp;


«Un coin du village»nbsp;
de Trân Hoa.


«nbsp;Tranquilliténbsp;» du
peintre blessé de guerre
nbsp;Nguyên Ngoc Cui.


La jeune génération
à Cô Dô se passionne
pour la peinture.

Un cours chez le peintre Hoàng Tuân Viêt.


La jeunessenbsp; de Cô Dô
se passionne pour la
peinture.


Nombre de blessés de
guerre formés à Cô Dô
sont devenus peintres.


Tableau «Vie quotidienne».

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Tuan Long

Le sceau Rông original du village Bat Trang

Le sceau Rông original du village Bat Trang

Inspirés du sceau d’or “Hoàng dê chi bao” (Trésor de l’Empereur) de la dynastie des Nguyên (1802-1945), autrefois conservé en Franc et qui vient d’être ramené au Vietnam, les artisans du village de poterie de Bat Trang (Hanoï) ont fabriqué des sceaux dits Rong (Dragon) dorés pour les vendre à l’occasion du Têt traditionnel du Dragon (Giap Thin). A l’approche du Têt traditionnel du Dragon (Giap Thin), les habitants du village se dépêchent pour assurer à temps les commandes. 

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