Diplômé de l’Ecole supérieure des Beaux Arts de Hanoi en 1968, Pham Dô Dông a choisi d’exercer son art dans les champs de bataille du Sud Vietnam et le long de la piste Hô Chi Minh. Cette option lui a permis de se réaliser.
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 Hamac du
Truong Son.
 Femme
Khmère.
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 Des
actrices nbsp;ennbsp;
marche.
| Diplômé de l’Ecole supérieure des Beaux Arts de Hanoi
en 1968, Pham Dô Dông a choisi d’exercer son art dans les champs de
bataille du Sud Vietnam et le long de la piste Hô Chi Minh. Cette
option lui a permis de se réaliser. |
Dans les oeuvres
de Pham Dô Dông, le hamac est omni- présent. Le hamac, avec le bâton,
la chapeau de toile en forme d’oreille de chat, ne constitue-t-il
pas la panoplie du guérillero du Sud? Le hamac, pour ce dernier,
c’est le lit, le siège, le brancard pour transporter les blessés,
mais aussi parfois le linceul pour un camarade tombé. Le hamac est
beau, poétique. Il épouse la forme d’un cerf-volant ou du croissant
de lune, il met parfois une touche de douceur sur la steppe en feu,
il permet de se relaxer après une journée de marche harassante, il
offre au combattant un coin de ciel bleu à travers les feuilles de
la forêt avant qu’il ne plonge dans un sommeil réparateur.
Peintre de
guerre, Pham Dô Dông n’a pas seulement dessiné des fusils et des
tanks. Souvent, il s’est intéressé à un coin de steppe à l’aube, une
piste dans la jungle, un poste médical militaire perdu, la case d’un
gardien de canard, un débarcadère paisible. Tout combattant rêve de
paix. L’artiste traduit cette aspiration dans des scènes attachantes
de la vie ordinaire.
Pham
Dô Dông a soixante ans. Dans sa maison, ses oeuvres menbsp;replonge dans
la forêt profonde de la cordillère de Truong Son, ou de Tây Ninh
où les feuilles deviennent rouges en automne, ou parmi
les baraques des
commandos de la zone militaire de Rung Sac-Can Gio.
nbsp;
Thinh Phat-Kim
Son
nbsp;
Thinh Phat-Kim Son