Productrice des œuvres cinématographiques sur des thèmes sociaux
Lors de son séjour au Vietnam pour présenter son film, Connie Field a confié qu’entre 1967 et 1973, elle était organisatrice d’activités contre la guerre au Vietnam et militait dans certaines organisations de protection des droits des femmes.
Durant cette période, Connie Field fut membre de Boston Newsreel, un groupe d'organisations indépendantes de production et de distribution de films à travers le pays, qui a réalisé plus de 60 documentaires en collaboration avec des organisateurs locaux.
En 1973, elle s’est installée à New York et a été assistante pour des films documentaires et de fiction. Puis, elle est allée s’installer en Californie où elle a créé des œuvres cinématographiques sur des thèmes sociaux.
Sa première production, le documentaire « The Life and Times of Rosie the Riveter », relatait la vie des femmes pendant la Seconde guerre mondiale, qui exerçaient des travaux destinés aux hommes puis étaient licenciées à la fin de la guerre. Ce documentaire a été présenté en septembre 1980 et a remporté plusieurs prix internationaux et a même été nommé aux Oscars. En outre, l’œuvre a été traduite en 20 langues et projetée aux Etats-Unis, en Grande-Bretagne, en Australie…
Après ce premier succès, beaucoup de ses productions cinématographiques, traitant des droits civiques, de la santé humaine, de la lutte contre les discriminations, se sont vues remettre des prix, puis sont passées à la télévision au Japon, au Brésil, en Afrique du Sud, en Grande-Bretagne, en Australie…
« Le développement spectaculaire des technologiques facilitent le tournage des films, et la seule chose qui prend du temps, c’est la recherche de financements», a confié Connie Field, lors de son séjour au Vietnam.
Son talent a été reconnue et elle a reçu les « John Grierson Awards » qui récompensent des producteurs de films documentaires. Elle est devenue membre de l’Académie américaine des arts et des sciences du cinéma. Elle a fondé la société Clarity Films et est devenue une productrice indépendante de films portant sur des récits historiques.
Lors de son séjour au Vietnam pour présenter son film, Connie Field a confié qu’entre 1967 et 1973, elle était organisatrice d’activités contre la guerre au Vietnam et militait dans certaines organisations de protection des droits des femmes.
Durant cette période, Connie Field fut membre de Boston Newsreel, un groupe d'organisations indépendantes de production et de distribution de films à travers le pays, qui a réalisé plus de 60 documentaires en collaboration avec des organisateurs locaux.
En 1973, elle s’est installée à New York et a été assistante pour des films documentaires et de fiction. Puis, elle est allée s’installer en Californie où elle a créé des œuvres cinématographiques sur des thèmes sociaux.
Sa première production, le documentaire « The Life and Times of Rosie the Riveter », relatait la vie des femmes pendant la Seconde guerre mondiale, qui exerçaient des travaux destinés aux hommes puis étaient licenciées à la fin de la guerre. Ce documentaire a été présenté en septembre 1980 et a remporté plusieurs prix internationaux et a même été nommé aux Oscars. En outre, l’œuvre a été traduite en 20 langues et projetée aux Etats-Unis, en Grande-Bretagne, en Australie…
Après ce premier succès, beaucoup de ses productions cinématographiques, traitant des droits civiques, de la santé humaine, de la lutte contre les discriminations, se sont vues remettre des prix, puis sont passées à la télévision au Japon, au Brésil, en Afrique du Sud, en Grande-Bretagne, en Australie…
« Le développement spectaculaire des technologiques facilitent le tournage des films, et la seule chose qui prend du temps, c’est la recherche de financements», a confié Connie Field, lors de son séjour au Vietnam.
Son talent a été reconnue et elle a reçu les « John Grierson Awards » qui récompensent des producteurs de films documentaires. Elle est devenue membre de l’Académie américaine des arts et des sciences du cinéma. Elle a fondé la société Clarity Films et est devenue une productrice indépendante de films portant sur des récits historiques.
![]() Connie Field reçoit le prix Emmy en 2012 pour son film "Have You Heard From Johannesburg". Photo: archive de NVCC ![]() Connie Field lors de la cérémonie de remise des Oscars en 1995 pour son film "Free on my mind". Photo: archive de NVCC |
Histoire du « The Whistleblower of My Lai »
Connie Field a rencontré le compositeur Jonathan Berger à un banquet, où il a fait part de son intention de réaliser un documentaire musical inspiré du massacre de My Lai, raconté par le pilote d’hélicoptère Hugh Thompson, qui dénonça les crimes de l’armée américaine (voir encadré).
« The Whistleblower of My Lai » a été tourné en 2015. Comme Connie Field ne connait rien de Hugh Thompson, elle a fait des recherches sur sa vie, cherché des documents sur internet et la chaîne CBS. Le tournage a pris une année.
Le film reconstitue le massacre de My Lai, avec une musique d’opéra fruit d’une coopération entre le quartette Kronos, le compositeur Jonathan Berger, la musicienne vietnamien Vanessa Võ Vân Anh. Une association d’instruments de musique vietnamiens et européens. La musique met en relief les tirs forcenés des soldats américains, la douleur des civils vietnamiens et les tourments de Hugh Thompson, qui avec Glenn Andreotta et Lawrence Colbur, tenta de sauver un certain nombre de civils vietnamiens innocents.
« Je suis allée au musée de Son My et j’ai rencontré Tran Van Duc dont la mère a été tuée lors du massacre. J’envisage de diffuser le film sur certaines chaînes télévisées américaines et de réaliser dans le futur un film portant sur le mouvement anti-guerre afin que les jeunes vietnamiens et américains puissent mieux se comprendre », a confié la réalisatrice.
![]() La première de « The Whistleblower of My Lai » et les échanges avec la réalisatrice Connie Field à la célébration du 50e anniversaire du massacre de My Lai (1968-2018), organisée à Hanoi par l’Association d’amitié Vietnam-Etats-Unis. Photo: Khanh Long ![]() Connie Field parle de la réalisation de « The Whistleblower of My Lai ». Photo: Khanh Long Connie Field pose pour une photo avec les invités à la première de « The Whistleblower of My Lai » à Hanoi. Photo: Khanh Long ![]() Connie Field en visite au musée de Son My, province de Quang Ngai. Photo fournie par Talk Vietnam et VTV4 ![]() Au musée de Son My, Connie Field rencontre des habitants locaux. Photo fournie par Talk Vietnam et VTV4 ![]() Connie Field rencontre une survivante du massacre de My Lai. Photo fournie par Talk Vietnam et VTV4 |
Hugh Thompson (15 avril 1943 - 6 janvier 2006) a joué un rôle majeur dans la fin du massacre de My Lai, dans le village de Son My, le 16 mars 1968. Pendant le massacre, Thompson et ses équipiers Glenn Andreotta et Lawrence Colburn arrêtent un certain nombre de meurtres en menaçant et en bloquant les officiers et les soldats de la Compagnie C du 1er Bataillon du 20e régiment d'infanterie de la 11e Brigade.
De plus, Thompson et son équipe ont sauvé un certain nombre de civils vietnamiens en les escortant personnellement loin de l'avancement des unités au sol et en assurant leur évacuation par voie aérienne. Thompson a signalé les atrocités par radio à plusieurs reprises. Bien que ces rapports aient atteint le quartier général opérationnel de la Task Force Barker, rien n'a été fait pour arrêter le massacre. Après avoir évacué un enfant vers un hôpital de Quang Ngai, Thompson a rapporté avec colère à ses supérieurs au quartier général de la Force opérationnelle Barker qu'un massacre avait lieu à Son My.
En 1970, Thompson a témoigné contre les responsables du massacre. Vingt-six officiers et soldats, dont William Calley et Ernest Medina, ont été inculpés d'infractions pénales, mais tous ont été acquittés ou graciés. Thompson a été condamné et ostracisé par de nombreuses personnes dans l'armée et le gouvernement des États-Unis, pour son rôle dans les enquêtes et le procès concernant le massacre. En conséquence directe de ce qu'il a vécu, Thompson a souffert de stress post-traumatique, d'alcoolisme, de cauchemars récurrents... Malgré l'adversité, il resta dans l'armée jusqu'au 1er novembre 1983 et continua de gagner sa vie en tant que pilote d'hélicoptère dans le sud-est des États-Unis./.
Texte: Ngân Ha, Nguyên Hop – Photos : Khanh Long, et VTV4, Talk Vietnam