M. Raphaël Vahé, vice-président de l'Association républicaine des anciens combattants (ARAC), et Mme Jocelyne Comaret, représentante du Comité français pour la construction du village d'amitié de Vân Canh - au Vietnam -, ont rencontré, le 18 avril à Paris, l'ambassadeur du Vietnam à Paris, Nguyên Dinh Bin. Objectif : l'informer des activités qui ont été, sont et seront menées dans le cadre de la campagne de soutien aux victimes vietnamiennes de l'agent orange/dioxine.Ces derniers temps, de nombreux colloques, activités de sensibilisation, collectes de fonds, expositions et ventes de produits réalisés par les enfants de Vân Canh ont été organisés en France pour constituer un fonds d'assistance aux victimes vietnamiennes. L'ARAC et ledit Comité français ont envoyé à de hautes personnalités françaises des lettres dénonçant les séquelles extrêmement graves de l'agent orange, répandu par l'armée américaine dans le Sud-Vietnam, sur l'environnement et la population, et ce depuis trois générations. Ces deux organisations ont également envoyé des lettres à des juristes français et internationaux, les appelant à soutenir le procès intenté par des victimes vietnamiennes contre les compagnies chimiques américaines qui avaient fabriqué et vendu ce produit à leur armée. Le fait que ces compagnies aient accepté de verser des dédommagements aux vétérans américains atteints de maladies liées à ce produit a prouvé qu'elles avaient reconnu sa toxicité et qu'elles l'assumaient. M. Vahé a fait savoir que l'ARAC lancerait, le 30 avril, un appel au gouvernement français pour qu'il soutienne activement les victimes vietnamiennes dans cette lutte pour la justice.
À cette occasion, l'ambassadeur Nguyên Dinh Bin a demandé aux amis français de continuer à appuyer les Vietnamiens dans cette difficile lutte, de longue haleine, et de s'efforcer de sensibiliser l'opinion publique américaine et internationale sur les séquelles de ce produit au Vietnam. Des aides efficaces en faveur des victimes sont toujours les bienvenues, tant sur le plan matériel, moral que juridique.

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