Originaire de Londres, l’artiste britannique Simon Redington, licencié de l’université Goldsmiths et agrégé en graphisme, vit depuis 20 ansà Hanoi. Il a réussi à traduire ses points de vue sur la culture vietnamienne dans ses peintures.
Ses œuvres, faites de diverses matières - gravure sur bois, peinture à l’encre et collages - représentent un style audacieux et expressif, ont été exposées à travers le monde : musée Victoria et Albert de Londres, université Oxford, l’Institut d’arts de Chicago, Centre d’art britannique de Yale, université de Harvard, musée d’art Metropolitan ….
L’idée de venir au Vietnam et de s’installer à Hanoi lui est venue par hasard. En 1997, il est passé à Hanoi lors d’un voyage dans des pays asiatiques tels que Singapour ou la Thaïlande.
Là, il fut surpris puis fasciné par le Vietnam, un pays en difficulté mais qui cachait d’énormes potentialités de se développer et par la beauté de sa capitale qui restait encore sauvage et intacte. Il choisit de vivre dans l’ancien quartier de Hanoi, rue Hang Quat, où avec son ami vietnamien le peintre Lê Quang Ha, il ouvrit des ateliers de peinture et d’imprimerie.
Simon Redington, peintre britannique qui a choisi le Vietnam pour créer. Photo : Thanh Giang
Une œuvre portant sur sa vie quotidienne présentée lors de l’exposition « Noise ». Photo : Thanh Giang
Hanoi est toujours le thème central des œuvres de Simon Redington. Photo : Thanh Giang
Un coin de l’exposition « Noise ». Photo : Công Dat
L’exposition « Noise » a attiré de nombreux amateurs d'art. Photo : Công Dat |
Il a réuni deux ans de travail dans une exposition intitulée « Noise », regroupant des œuvres diversifiées - laques, collages…- traitant des sujets saillants de la vie quotidienne et reflétant ses impressions sur la vie autour de lui.
Il a réuni deux ans de travail dans une exposition intitulée « Noise », regroupant des œuvres diversifiées - laques, collages…- traitant des sujets saillants de la vie quotidienne et reflétant ses impressions sur la vie autour de lui. |
La lutte contre l’épidémie de coronavirus l’a récemment inspiré. Simon a utilisé des espaces de couleurs sombres pour décrire la lutte acharnée de l’homme contre le virus qui sévit dans le monde. Chaque tableau a un nom évocateur: « Dans le noir de la mort », « Sous le clair de lune » « Renversement », « Prédictions » ….
Simon Redington a achevé une vingtaine d’œuvres inspirées de Hanoi et prévoit d’en faire des expositions dans le monde entier et d’en réaliser d’autres dans l’avenir.
Il compte présenter en France les œuvres de ses amis vietnamiens au public français, britannique et américain, considérant cela comme une moyen d’exprimer sa reconnaissance envers ceux qui l’ont aidé à réaliser son rêve d’être artiste et de se faire connaître du public vietnamien./.
Collage “Prédiction”
Laque “Danser sur les ruines”
Laque “ Le beau nouveau jour”
Œuvre “Sous le clair de lune rouge”
Collage “Renversement”
Collage “Ombres des danseurs”
Collage “Amène les danseuses” |
Texte : Bich Vân – Photos : Công Dat et Thanh Giang-Traduction: Diêu Vân