Arts

L'espace artistique de Lê Giang

Lê Giang, fondatrice de Six Space, un espace d’art virtuel destiné aux jeunes artistes et 1er espace d’art virtuel de Hanoi, a eu l’honneur de figurer sur la liste 2018 du célèbre magazine américain Forbes « Vietnam’s 30 Under 30 »   
Après deux ans d'études d’agrégation  à l’Université des Arts de Londres, en 2012, elle est retournée au Vietnam avec en tête des projets artistiques encore jamais déployés dans son pays.

« Je souhaite  propager les tendances et changer les points de vue artistiques des jeunes », a partagé Lê Giang sur ses projets.  Lê Giang a créé, début  2013 à Hanoi, son atelier d’art Blossom Art House et a donné des cours sur l’art virtuel.

Chaque cours est une conversation ouverte entre amoureux d’art et experts. Lê Giang a ouvert plusieurs cours sur l’art virtuel portant sur différents thèmes intéressant les jeunes: photographie, improvisation théâtrale,  imprimerie… Constatant l’enthousiasme des participants après chaque cours, Le Giang et son ami, l’acteur Do Tuong Linh, ont créé Six Space pour développer l’aide au jeunes artistes et faire connaitre des galeries d’art virtuel au public.

 

Lê Giang à son espace d’art virtuel Six Space


Lê Giang (blouse blanche) au vernissage de son exposition privée 


Une sculpture de Lê Giang présentée à une exposition aux Philippines 


Lê Giang modèle une sculpture pour prouver qu’une femme peut créer des sculptures comme un homme.


Au début de 2013, Lê Giang a créé à Hanoi l’atelier d’art Blossom Art House et donné de premiers cours sur l’art virtuel 


Lê Giang est une artiste aimant expérimenter et soutenir de jeunes artistes dans la connectivité avec des artistes étrangers 

« Six Space a pour but de donner aux jeunes artistes des espaces d’art et pas seulement des galeries où sont exposées des œuvres », a dit Lê Giang.

Six Space, créé en 2015, première galerie d’art virtuel, se distingue d’autres espaces artistiques au Vietnam en ce qu’il est ouvert aux jeunes passionnés d’art et pas seulement aux artistes professionnels.

D’une idée de faire d’Internet une nouvelle espace d’art, Le Giang a ouvert sa 1ère exposition en ligne intitulée « In_ur_scr » (Agréation du « In your screen”) qui accorde un accès gratuit aux visiteurs et permet aux spectateurs d’estimer les œuvres via l’écran par les links et le code QR. 

Six Space attire des artistes « inconnus » qui y exposent leurs œuvres. Son leitmotiv : soutenir la hardiesse et les nouveautés.

Après avoir achevé son projet Six Space, Lê Giang s’est tournée vers des projets estimés par elle « durables et plus profitables au public vietnamien ».

Appréciant les arts contemporains et traditionnels,  Lê Giang et ses associés ont construit ensemble le projet « Artisan » qui consiste à relier de jeunes artistes aux jeunes artisans des villages de métiers traditionnels.  En une année, Le Giang et des jeunes artistes sont allés dans plus 80 villages du Nord pour se renseigner sur les métiers et les souhaits des artisans.



Lê Giang  donne des cours de peinture à des enfants à Six Space 


Six Space se distingue d’autres espaces artistiques par le fait qu’il est destiné aux passionnés d’art et pas seulement aux
artistes professionnels 



Lê Giang (chemisier orange) à un séminaire sur les œuvres des co-auteurs 


Lê Giang partage avec des enfants les techniques de création de produits d’art traditionnels basés sur l’art virtuel 


Les associés de Giang sont à la fois des jeunes artistes vietnamiens et étrangers 


Les œuvres de Lê Giang portent souvent sur des thèmes censés être réservés aux hommes 

Le projet avait pour but de tracer une carte des métiers artisanaux, créer des produits  traditionnels à vocation contemporaine, et promouvoir l’esprit créatif des artisans.

Pour elle, la méthode interactive avec les artisans  du projet est la chose la plus importante. « Nous faisons savoir ce que nous pensons et nous voulons apprendre et connaître les pensées des artisans », a-t-elle dit.

Lê Giang insère toujours l’enseignement artistique dans ses projets communautaires, par exemple dans un projet de travail avec des usines au Vietnam,  fruit d’une coopération entre l’Université de Sydney (Australie) et l’Unesco, planifié par elle et ses associés.

Selon le plan, Lê  Giang et ses collaborateurs viendront dans des usines, y passeront  2 mois afin de créer un changement dans le processus de  création des produits, en intervenant dans une étape de la production ou sa gestion. 

Ce que le projet vise, c’est le renouvellement de la méthode de création et de fonctionnement des usines. Selon elle,  la chose la plus significative, c’est que l’art contemporain influence non seulement le produit finit mais encore les étapes de production.  Ce modèle, bien qu’il soit répandu dans plusieurs pays, reste encore étranger au Vietnam

« Cela permet à l’artiste d’expérimenter et d’être plus en interaction avec la vie contemporaine »,  a affirmé Lê Giang en dévoilant son point de vue sur ce qu’est un artiste contemporain./.

 
Texte: Thao Vy – Photos: Tran Thanh Giang

Le sceau Rông original du village Bat Trang

Le sceau Rông original du village Bat Trang

Inspirés du sceau d’or “Hoàng dê chi bao” (Trésor de l’Empereur) de la dynastie des Nguyên (1802-1945), autrefois conservé en Franc et qui vient d’être ramené au Vietnam, les artisans du village de poterie de Bat Trang (Hanoï) ont fabriqué des sceaux dits Rong (Dragon) dorés pour les vendre à l’occasion du Têt traditionnel du Dragon (Giap Thin). A l’approche du Têt traditionnel du Dragon (Giap Thin), les habitants du village se dépêchent pour assurer à temps les commandes. 

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