Culture

Le centre de sauvetage des animaux sauvages de Cu Chi

Après huit années de fonctionnement, la centre de sauvetage des animaux sauvages de Cu Chi, à Hô Chi Minh-Ville, est devenu célèbre. Il est considéré comme le premier «hôpital» pour les animaux victimes du braconnage dans le Sud du pays. Plus de 4000 créatures ont été prises en charge depuis sa création, contribuant grandement à la préservation de la faune en voie de disparition.
Situé dans la commune de Nhon Tây, ce centre a été créé en septembre 2006 et est cogéré par Wildlife At Risk - WAR. WAR est un organisme à but non lucratif dont le siège est aux États-Unis, financé principalement par le Britannique Dominic Scriven.
 

Le Centre de sauvetage des animaux sauvages de Cu Chi a été créé en septembre 2006 (No 50, route
provinciale 15,
commune d'An Nhon Tây, district de Cu Chỉ, Hô Chi Minh-Ville) . Photo: Nguyên Luân


Vétérinaires intervenant sur un gibbon à joues jaunes (Nomascus gabriellae). Photo: Archives de WAR.


Soins aux animaux.
Photo: Nguyên Luân
 

Un cadre du centre de sauvetage de la faune de Cu Chi présente aux visiteurs
quelques pensionnaires. Photo: Archives de WAR.


Visiteurs étrangers au centre de sauvetage de la faune de Cu Chi. Photo: Archives.


Visiteurs à la salle d'exposition du centre. Photo: Archives.
 
«
         Outre le Centre de sauvetage de la faune de Cu Chi, WAR a établi un centre de sauvages des ours et des félidés à Cat Tiên dans la province de Lâm Dông en mars 2005 et le Centre de sauvetage de la faune dans la province de Kiên Giang en juillet 2012.
                                                  »
Il y a dix ans, lors de ses voyages de travail ou visites touristiques au Vietnam, Dominic Scriven s’est aperçu que la faune sauvage vietnamienne était fortement menacée. Ensemble, avec quelques associés, il a ouvert un bureau à Hô Chi Minh Ville et mis sur pied le centre de sauvetage de la faune de Cu Chi.

La tâche principale de ce centre est de recevoir les animaux sauvages arrachés des griffes des braconniers ou des éleveurs illégaux, de traiter leurs blessures s’ils en ont, et de les remettre dans la nature le plus rapidement possible.

Ce centre compte une vingtaine de personnes, toutes passionnées par leur travail. Elles ont été formées en compétences vétérinaires, à la fois au Vietnam et à l'étranger.

Selon Lê Xuân Lâm, chef du centre, qui travaille là depuis sa création, la charge de travail est vraiment lourde et réservée uniquement à ceux qui aiment la faune. Elle exige amour pour les animaux et responsabilité, car il faut être capable se rendre n'importe où et à tout moment, jour et nuit, et par tous les temps.

D’une superficie de 4.000 m² et conçu comme un petit parc avec beaucoup d'arbres, le centre a huit secteurs, chacun avec une fonction spécifique. Actuellement, plus de 200 créatures d’une cinquantaine d’espèces y sont prises en charge, dont des espèces rares telles que ours du Tibet, ours malais, gibbon noir à joues jaunes, singe à queue de cochon, pangolin de Java, tortue jaune de montagne, chat sauvage ou cobra.
 

Un ours perdant un membre supérieur par le piège est soigné dans le centre. Photo: Nguyên Luân


Les animaux ne pouvant vivre dans la nature sont nouris toute leur vie au Centre. Photo: Nguyên Luân
 

Un oiseau précieux dans le Centre. Photo: Nguyên Luân
  

Un paon dans le centre. Photo: Nguyên Luân


Certains objets précieux exposés au Centre. Photo: Nguyên Luân

Les animaux, lorsqu'ils sont amenés au centre, sont souvent faibles, blessés ou nerveux. Le personnel a d'abord pour tâche de vérifier leur état de santé, puis de mettre en place des plans de traitement et de réadaptation fonctionnelle.

« Nous ne relâchons dans la nature que les animaux forts, et nous gardons ceux qui ne peuvent pas vivre par eux-mêmes », a confié le chef du centre.

De nombreuses personnes viennent au centre pour remettre des animaux qu'ils avaient chez eux. Par exemple, Mme Vinh, dans le district de Tân Binh, Hô Chi Minh-Ville, a tenté d’élever une famille de rats d'eau. Mais ne pouvant s’en occuper correctement, elle les a amenés au centre. Après une période de traitement attentif, les rongeurs sont devenus forts et ont été relâchés dans la nature.

En 2014 seulement, environ 1000 animaux ont été relâchés. Un résultat dont le personnel est très fier, et qui l’encourage à continuer de faire leur travail si utile à la faune vietnamienne, menacée de toutes parts.
 
Texte : Son Nghia - Photos: Nguyên Luân & Archives

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