Culture

La famille vietnamienne,entre tradition et modernité

Un couple et quelques enfants vivant ensemble dans un immeuble de grand standing, tel est à l’heure actuelle le rêve familial de la plupart des jeunes citadins. Cependant, les familles vietnamiennes traditionnelles réunissant trois ou quatre générations sous le même toit existent toujours. Quelque soit le type de famille, les liens qui unissent les membres restent toujours très étroits. Cest même un trait culturel traditionnel caractéristique des familles Viêts en particulier, et de la nation vietnamienne en général.

Thành Phương
Dans la maison de
nbsp;culte des ancêtres.

Thành Phương
Mme Dô Thi Hoan auprès de ses petits-enfants.

Trọng Chính
Dîner dans la grande famille de Mme Hoan.

Thành Phương
Les deux belles-sœurs
Ta Thi Vân et Nguyên
Thi Sau.

Thành Phương
Plusieurs générationsnbsp; vivent sous le même toit.

Trọng Chính
Moment de détentenbsp;
après le travail.

Trọng Chính
Mme Cao Hoài Ducnbsp;
est aux petits soinsnbsp;
pour ses enfants.

Trọng Chính
nbsp;Les jours de congés sont l'occasion pour toute la famille de se retrouver.

Un couple et quelques enfants vivant ensemble dans un immeuble de grand standing, tel est à l’heure actuelle le rêve familial de la plupart des jeunes citadins. Cependant, les familles vietnamiennes traditionnelles réunissant trois ou quatre générations sous le même toit existent toujours. Quelque soit le type de famille, les liens qui unissent les membres restent toujours très étroits. C'est même un trait culturel traditionnel caractéristique des familles Viêts en particulier, et de la nation vietnamienne en général.

Mme Dônbsp;Thi Hoan vit en banlieue de Hanoi:

Chez elle, trois générations vivent sous le même toit. Mme Hoan a quatre enfants, dont deux se sont installés dans la maison familiale. Chacun y construit sa propre demeure, se partageant la porte d’entrée et la cour. Au fond, se trouve une bâtisse vieille de plus d’un siècle, consacré au culte des ancêtres et où se déroulent les réunions familiales.

Mme Dô Thi Hoan vit avec son fils aîné, sa belle-fille et leurs trois enfants. Une vieille coutume veut en effet que le fils aîné reste avec les parents. Un autre de ses fils a aussi choisi de rester dans la maison familiale, ce qui fait le bonheur de Mme Hoan qui peut vivre auprès de ses enfants et petits-enfants, le rêve de toute grand-mère. Son bonheur est d’autant plus grand que ses enfants sont en pleine maturité et que la cohabitation se passe sans problème.

En 1979, le mari de Mme Hoan est décédé. Elle a dû peiner sur ses 9 sào (1 sào = 360 m²) de rizières pour élever ses quatre enfants. Nguyên Van Quang, l’aîné, a joué le rôle de son défunt père. Un caractère chinois «nbsp;CŒURnbsp;», tracé à l’encre de Chine, est suspendu dans la maison de culte. «nbsp;Un homme qui a un bon cœur peut surmonter tout obstaclenbsp;», répète-t-il souvent. Il s’occupe de toutes les affaires importantes de la famille. Ses frères le respectent et écoutent ses conseils. Depuis bien des générations, cette grande famille perpétue la tradition de vivre ensemble sous le même toit.

My Dinh, une commune de la banlieue, a connu une forte urbanisation ces dernières années. Cependant, les valeurs culturelles matérielles et immatérielles n'ont pas disparunbsp;: la maison communale vieille d'un siècle, les visites aux temples et pagodes les premiers et quinzièmes jours du mois lunaire. Il existe encore des familles où vivent ensemble trois ou quatre générations.

Mais de nos jours, les mentalités évoluent, et beaucoup de jeunes gens veulent fonder un foyer en dehors de la maison familiale.

Au 7e étage d’un immeuble à Hanoi, vivent Tôn Tich Phuong, Cao Hoài Duc et leurs deux enfants. Tôn Thiên Luân, dans sa petite voiture en plastique, circule de long en large dans l’appartement. Sa soeur Quynh Mai, à peine 4 ans, à la charge de le surveiller pendant que sa mère fait la cuisine. Le week-end, toute la famille se retrouve. D’ordinaire, les parents travaillent toute la journée. La petite Quynh Mai passe sa journée au jardin d’enfants tandis que son frère reste à la maison avec une baby-sitter. On n’est au complet qu’au dîner. Les parents du jeune couple vivent non loin de là. Ils viennent souvent voir leurs enfants et petits-enfants. «nbsp;Auparavant, nous cohabitions avec nos parents, confie Tôn Tich Phuong. Mais nous avons décidé de fonder notre petit foyer. Après le travail, on goûte le bonheur de se retrouver chez soi".

nbsp;nbsp;nbsp;nbsp;nbsp;nbsp;nbsp;nbsp;nbsp;nbsp;nbsp;nbsp;nbsp;nbsp;nbsp;nbsp;nbsp;nbsp;nbsp;nbsp;nbsp;nbsp;nbsp;nbsp;nbsp;nbsp;nbsp;nbsp;nbsp;nbsp;nbsp;nbsp;nbsp;Texte: Vuong Mo-Photos: Trong Chinh-Thành Phuong

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Vuong Mo-Trong Chinh


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