Duong
Lâm est la terre natale de deux illustres rois qui ont eu de grands
mérites envers le pays: Bô Cai Dai Vuong Phung Hung (VIIIe siècle)
et Ngô Quyên (Xe siècle).
La maison
communale fut construite il y a 400 ans. De là rayonnent cinq passages
au bout desquels furent installés cinq postes de garde. A l’est
et à l’ouest de la maison communale se trouvent deux puits. Les
habitants les appellent les "deux yeux du dragon".
Chaque
village a son propre puits. Celui de Mông Phu, aux eaux très pures,
porte l’inscription Nhât phiên bang tâm qui signifie: le
coeur des hommes de Mông Phu est pur comme de la glace.
Mông Phu, le plus grand village, compte près de 400 foyers
vivant de l’agriculture. Jadis, on y pratiquait l’élevage des vers à
soie et le tissage des étoffes. Le village possède plus de
cent vieilles maisons aux toits recouverts de tuiles en forme
d’écailles de poisson. La plus ancienne,nbsp;de plus de 400 ans, abrite encore une
oraison funèbre écrite en caractères chinois sur une planche de
bois. La maison où M. Pham Van Thu et sa femme vivent depuis 70 ans,
est vieille de plus de deux siècles. Celle du couple Nguyên Van Hung
– La Thi Thao est datée du début du XVIe siècle.
Cependant,
ces vieux villages souffrent actuellement d’un manque de
planification. Il arrive que poussent en quelques années une
quarantaine de maisons en dur à étages, “dominant” les bâtisses
pluriséculaires et gâtant à jamais la physionomie du village.
Dernièrement,
le Département japonais de conservation du patrimoine culturel et le
Ministère vietnamien de la Culture et de l’Information ont élaboré
un projet de réfection de ces quatre villages. Les travaux ont déjà
commencé.
nbsp;
Texte et photos:
Trân
Dinh