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L’arnis, art martial philippin, fait des adeptes au Vietnam

Fruit de plusieurs siècles de guerres tribales remontant à la période des Conquistadors, l’arnis est considéré comme l’art martial national philippin. Implanté au Vietnam par des entraîneurs étrangers de l’équipe nationale  de Pencak Silat, l’arnis est pratiqué dans la quasi-totalité des salles de gym de Hanoï et Hô Chi Minh-Ville. Il apporte au pratiquant santé,  endurance et souplesse. 
Fruit de plusieurs siècles de guerres tribales remontant à la période des Conquistadors, l’arnis est considéré comme l’art martial national philippin.

Implanté au Vietnam par des entraîneurs étrangers de l’équipe nationale  de Pencak Silat, l’arnis est pratiqué dans la quasi-totalité des salles de gym de Hanoï et Hô Chi Minh-Ville. Il apporte au pratiquant santé,  endurance et souplesse. 



Implanté  au Vietnam depuis 2-3 ans,  l’arnis  attire des pratiquants de tous âges 


L’entraîneur Nguyên Danh Phuong  apprend aux débutants à manier le bâton 


Selon M.Phuong, la manière de manier  le bâton décide de l’efficacité des coups 
 


Cân Cong Xa, âgé de 50 ans, a pu assimiler les 9 techniques de base 


S’entraîner pour que le mouvement du bâton soit plus rapide et plus puissant  


L’arnis est approprié également à la morphologie des femmes 


Cérémonie de salutation au début d’une compétition 


Les coups sur le front sont l’une des techniques courantes en compétition 


Le pratiquant peut livrer un combat après avoir assimilé les 9 techniques fondamentales 


Lors des exercices, les pratiquants portent des protections pour éviter les blessures 


Au début, le pratiquant  commence à prendre le bâton et à le manier avant d’apprendre les 9 techniques de combat fondamentales. L’entraînement est axé principalement sur le travail des armes, la maîtrise du bâton devant conduire le pratiquant à se familiariser avec différentes armes mais aussi au combat à mains nues. C’est un art martial « dynamique », construit principalement pour affronter des systèmes inconnus

Les différentes techniques nécessitent une grande connaissance du corps de l’homme, une grande maîtrise des déplacements et une bonne évaluation des angles d’attaques. La force brute n’a aucune importance dans cette discipline martiale. Seules la dextérité, la précision et la présence d’esprit comptent.

Il y a deux sortes de bâtons utilisés : un de 76 cm pour la main droite et un autre, de 28 cm pour la main gauche.

Il y a deux catégories de compétition : combat et démonstration. Le combat se fait par catégories de poids, avec des protections. Les démonstrations comprennent des démonstrations individuelles, ou à trois voire cinq personnes.

« J’ai découvert l’arnis sur Internet, puis je me suis inscris au centre Kickfit. Après trois mois,  j’ai  retrouvé une bonne santé, de l’endurance,  des  réflexes plus rapides », a confié Can Cong Xa, 50 ans.

Comme l’escrime, l’arnis est un art martial nécessitant une grande précision. Sa pratique régulière procure une grande maîtrise du mouvement et du déplacement. Elle permet également de développer les réflexes et d’apprendre à conserver son calme au quotidien, et de se defender en cas d’agression.  Ceci explique sa  popularité croissante au Vietnam./.

Texte : Ngân Ha - Photos : Khanh Long 


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