Culture

Je voudrais devenir une sorte de pont de l’amitié entre les deux peuples

«nbsp;Ma vie est étroitement liée au Vietnamnbsp;», confie Li Guo, correspondant permanentnbsp; au Vietnam du «nbsp;Journal économique chinoisnbsp;». Il a consacré toute sa vie à l’étude du Vietnam avec lespoir de devenir une sorte de pont de l’amitié entre les deux peuples vietnamien et chinois.


Le journaliste Li Guo
et sa femme en train de rédiger ensemble le livrenbsp;: «nbsp;Vietnamnbsp;».

«nbsp;Ma vie est étroitement liée au Vietnamnbsp;», confie Li Guo, correspondant permanentnbsp; au Vietnam du «nbsp;Journal économique chinoisnbsp;». Il a consacré toute sa vie à l’étude du Vietnam avec l'espoir de devenir une sorte de pont de l’amitié entre les deux peuples vietnamien et chinois.

Depuis plus d’un an, sa femme, la Professeur Xu Shan Li vit au Vietnam pour effectuer avec lui des recherches et rédiger un ouvrage intitulé : «Vietnamnbsp;», commandé par l’Institut chinois des sciences sociales où elle travaille. Le couple est aussi l'auteur de trois autres livresnbsp;: «nbsp;Les ethnies du Vietnamnbsp;» (Editions Hua Xia-Chine,1989), «nbsp;Esquisse de la situation au Vietnamnbsp;» (1980, réalisé avec deux autres professeurs-Editions le combattant), «nbsp;Cours de base de vietnamiennbsp;» (Editions de l’Université de Pékin). Ils ont également traduit plusieurs ouvrages. Selon Li Guo, «nbsp;Vietnamnbsp;» sera une véritable encyclopédie dont la publication est prévue pour la fin de cette année.

Il y a plus de trente ans (1973), tous les deux faisaient leurs études au Vietnam, à l’Université de Hanoi. Li Guo était boursier de thèse et Xu Shan Li, étudiante en vietnamien. C'est donc au Vietnam que Li Guo a passé une partie de sa jeunesse, qu'il a fait carrière et qu'il a rencontré l’élue de son cœur. Il est normal qu'il ait beaucoup d'affinités pour ce pays.

Li Guo a d'abord connu le Vietnam à travers livres et journaux. Etudiant le vietnamien à la Sectionnbsp; langues orientales de l'Université de Pékin, il fut envoyé au Vietnam pour continuer ses études lingustiques à l’Université de Hanoi. «nbsp;Je garde des souvenirs très forts de mes premiers jours au Vietnam. A l’époque, Hanoi était en butte à de multiples difficultés, mais les étudiants chinois bénéficiaient d'un régime de faveur. En 1975, à la nouvelle de la libération totale du Sud Vietnam, comme des milliers d’habitants du pays, je suis sorti dans les rues avec les étudiants chinois en poussant des cris de joie, sous les feux d’artifice et en chantantnbsp;: «nbsp;Comme si l’Oncle Hô était avec nous le jour de la victoire…nbsp;». Je suis étroitement attaché au Vietnam et à ses habitants depuis ces jours-là. J’ai appris par cœur et j’aime bien les chansons comme «nbsp;Hà Tây, pays de la soienbsp;», «nbsp;La musique de la forêtnbsp;»…

En 1992, le Professeur Li Guo est revenu à Hanoi pour étudier la culture et la langue vietnamiennes et enseigner le chinois à l’Université de Hanoi… «nbsp;Mes connaisances sur le Vietnam s’enrichissent grâce aux enseignants et étudiants vietnamiens et à mes livres en vietnamien. J’aime bien les chansons populaires et les sages maximes des Viêt. Elles prennent leur source dans la culture d’un peuple laborieux, fidèle, simple et courageuxnbsp;».

En 1995, le «nbsp;Journal économique chinoisnbsp;» a proposé à Li Guo de venir travailler en tant que correspondant permanent au Vietnam. Il s'est alors trouvé devant un dilemmenbsp;: quitter sa chaire de vietnamien ou refuser l’offre du journal. Il a choisi la première solution. «nbsp;Accepter cette proposition m'a permis de revenir au Vietnamnbsp;», explique Li Guo. «nbsp;Dès les premiers jours de mon retour au Vietnam en tant que journaliste, le pays a créé des conditions favorables pour mon travail. Mon ambition est de créer une sorte de pont de l’amitié pour que de nombreux Chinois comprennent mieux le Vietnam, un beau pays».

nbsp;nbsp;nbsp;nbsp;nbsp;nbsp;nbsp;nbsp;nbsp;nbsp;nbsp;

nbsp;nbsp;nbsp;nbsp;nbsp;nbsp;nbsp;nbsp;nbsp;nbsp;nbsp;nbsp;nbsp;nbsp;nbsp;nbsp;nbsp;nbsp;nbsp;nbsp;nbsp;nbsp;nbsp;nbsp;nbsp;nbsp;nbsp;nbsp;nbsp;nbsp;nbsp;nbsp;nbsp;nbsp;nbsp;nbsp;nbsp;nbsp;nbsp;nbsp;nbsp;nbsp;nbsp;nbsp;nbsp;nbsp;nbsp;nbsp;nbsp;nbsp;nbsp;nbsp;nbsp;nbsp;nbsp;nbsp;nbsp;nbsp;nbsp;nbsp;nbsp;nbsp;nbsp;nbsp;nbsp;nbsp;nbsp;nbsp;nbsp; Texte: Vuong Mo - Photos: Thành Đat

nbsp;

Vuong Mo - Thanh Dat


Top