Portrait

Nguyên Quang Hông, l’auteur du « Dictionnaire de l’écriture sino-vietnamienne »

Le prof.-docteur ès sciences Nguyên Quang Hông, ancien directeur adjoint de l’Institut  de recherche sur l’écriture sino-vietnamienne, ancien président de l’association des langues du Vietnam, est considéré comme un expert de premier plan en langue et écriture sino-vietnamiennes (nôm). Il est auteur de plusieurs traités tels « Aperçu de l’écriture sino-vietnamienne » (2008), « Syllabes et  formes de langues » (2012) et, récemment, « Dictionnaire de l’écriture sino-vietnamienne », de  2 .323 pages, qui comprend plus de 3.000 nouveaux caractères non répertoriés dans les dictionnaires.

Le professeur Nguyen Hông Quang a consacré des dizaines d’années pour collecter, répertorier et codifier 10.000 caractères  sino-vietnamiens  à partir de centaines de documents, puis sept années supplémentaires pour rédiger ce dictionnaire.

Le professeur accorde de l’importance à la précision. Chaque caractère nôm est extrait d’anciens documents, et leur source et leur sens sont dûment mentionnés.



Le prof.-docteur ès sciences Nguyên Quang Hông, expert n°1 en écriture sino-vietnamienne
(photo prise en août 2015 par Tât Son)



Bien qu’à la retraite, le professeur Nguyên Quang Hông poursuit ses recherches.  Photo : Tât Son


Le professeur Nguyên Quang Hông échange avec des experts américains sur les caractères
sino-vietnamiens. Photo d’archives



Le professeur Nguyên Quang Hông consulte l’ouvrage « Quốc âm thi tập » (Recueil de poèmes
en langue nationale) en nôm,au Centre de documentation de l’Institut de chinois et d’écriture
sino-vietnamienne.  Photo : Tât Son



Les recherches et la consultation d’anciens documents ont été nécessaires pour la rédaction du
« Dictionnaire sur l’écriture sino-vietnamienne » du professeur Nguyên Quang Hông.  Photo : Tât Son



Il a écrit de grands ouvrages scientifiques sur l’inscription lapidaire.  Photo : Tât Son


Le professeur Nguyên Quang Hông examine des sentences parallèles en nôm au temple
des sœurs Trung à Hanoi. Photo : Tât Son



Le professeur Nguyên Quang Hông examine une inscription sino-vietnamienne sur des stèles
au temple des sœurs Trung à Hanoi. Photo : Tât Son



Le professeur Nguyên Quang Hông à la cérémonie de présentation du « Dictionnaire sur l’écriture sino-vietnamienne »
en août 2015. Photo d’archives



Des travaux sur l’écriture sino-vietnamienne et les langues du professeur Nguyên Quang Hông.  Photo : Tât Son

Les lecteurs découvrent dans le dictionnaire sino-vietnamien de Nguyên Quang Hông des extraits en nôm de chefs-d’œuvre de grands poètes tels Nguyên Trai, Nguyên Du, Hô Xuân Huong, Nguyên Khuyên, Nguyên Đình Chiêu…, d’œuvres en prose sur le bouddhisme ou  le catholicisme tels « Truyền Kỳ mạn lục giải âm », « Cổ Châu lục », de rites culturels, de chansons populaires...

Selon Trinh Khac Manh, ex-directeur de l’Institut de recherche sur le chinois et l’écriture sino-vietnamienne, le dictionnaire de Nguyên Quang Hông s’appuie  sur plus de domaines que les autres documents du genre, est bien rédigé et présente de nouveaux caractères nôm.

« Le dictionnaire, qui comprend des extraits de textes en nôm, marque un progrès dans la recherche sur l’écriture sino-vietnamienne. C’est un document incontournable pour tout ceux que cette écriture intéresse », a souligné Lee Collins, président de l’Association de conservation du patrimoine nôm du Vietnam (Etats-Unis).

Selon les experts, ce dictionnaire  vise non seulement les érudits  mais aussi le grand  public, même ceux qui connaissent peu la culture vietnamienne. Il apporte dès les premières lignes des connaissances sur cette culture millénaire. Avec le dictionnaire en main, n’importe qui peuvent comprendre les textes en nôm gravés dans les temples et pagodes.

Bien qu’à la retraite, le docteur Nguyên Quang Hông continue ses recherches. Selon lui, « toutes les meilleures choses du présent  viennent du passé et l’écriture sino-vietnamienne est la clé pour comprendre  l’idéologie, la pensée et la culture de nos ancêtres »./.
 
Texte : Thao Vy – Photos :  Tât Son et archives

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A Huynh n'a suivit pas aucun cours de musique, cependant les sons des instruments de musique tơ rưng, ting ning, k’ni, du lithophone le fascinent, l'incitant à devenir un jeune artiste savant créer et jouer presque tous les anciens instruments de musique de l’ethnie Ja Rai. 

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