Arts

Nguyen Nhat Minh Phuong et ses œuvres d’art en fils de cuivre

Avec sa créativité et une grande passion pour les fils de cuivre inanimés, Mme Nguyen Nhat Minh Phuong a produit des objets d'art uniques vivement appréciés par de nombreux amis étrangers. Cet artisanat ouvre également des opportunités d'emploi et donc d'autonomie pour les personnes handicapées.
Il y a 13 ans, lorsqu'elle a commencé à se passionner pour la création de produits en fils de cuivre, elle a rencontré pas mal de difficultés car elle n’avait pas de formation artistique. Elle a été obligée d’étudier en autodidacte afin d’acquérir les connaissances de base. De jour en jour, elle a surmonté les difficultés pour réaliser son rêve de fabriquer de jolis produits.

Si elle a commencé par des produits simples comme bagues, bracelets, colliers… réalisés avec deux ou trois fils de cuivre tressés,  elle a peu à peu su créer des produits plus ingénieux grâce à une grande passion et, aussi, à un talent particulier.

Les premiers produits de Minh Phuong n’étaient destinés qu'à ses proches et amis comme souvenirs. Quand elle les a présentés à ses amis de classe, ceux-ci l’ont félicitée et encouragée à poursuivre sur cette voie. Puis, les premiers clients ont passé commandes, dont des Américains, des Japonais, des Philippins et des Néo-Zélandais. De jour en jour, la jeune femme s’est attachée à son art qui, d’une passion, est devenue sa profession.

Les produits originaux de la marque d’Uma sont fabriqués à partir des fils de cuivre.


















Un  jour, Minh Phuong a créé la marque d’Uma. Elle a aussi enseigné son savoir-faire à des handicapés afin de les aider à s'autonomiser. Actuellement, elle collabore avec eux pour fabriquer des tableaux, parures, produits de décoration intérieure et pièces de rechange à partir de ce métal noble. En outre, elle coopère avec des amis étrangers dans la création de parures pour l’exportation.

S’intéressant bien aux fleurs de lotus et au bouddhisme, elle fabrique beaucoup de tableaux aux motifs inspirés de cette fleur et du bouddhisme. Elle seule se charge de la création des modèles, des motifs et de la manière de réaliser les produits. Elle partage ensuite ses idées avec ses collègues. Parfois, elle crée aussi des tableaux selon le « feng shui » commandés par des clients.

“Il n’est pas trop difficile de réaliser un tableau en fils de cuivre. Tout d’abord, il faut tracer le motif sur le papier, ensuite calculer sommairement le profil du cadre, puis chercher la manière de mettre les fils de cuivre», a confié Mme Minh Phuong.

Chose particulière pour Minh Phuong c’est qu’en souhaitant développer cet art, elle a décidé de transmettre le métier à ses collègues défavorisées comme un cadeau qu’elle veut leur offrir.

« Je veux créer un foyer pour qu’ils soient heureux de travailler avec moi. C’est pourquoi, nous travaillons  ensemble dans la convivialité pour que mes collègues handicapés se sentent à l’aise. Pour que chacun puisse développer ses capacités, il faut  d’abord apprendre des travaux fondamentaux, puis ensuite exploiter les atouts de chacun », a partagé Mme Minh Phuong.


Diplômée de l’École supérieure de Saïgon, Nguyen Nhat Minh Phuong est la première Vietnamienne à créer des objets d’art en fils de cuivre.


Des fils de cuivre multicolores.


Pour créer un produit, il faut utiliser beaucoup d’outils différents.


Uma est aussi un centre de formation pour les handicapés.


Les fils de cuivre  doivent être de bonne qualité et minces pour être manipulés facilement.


Cet artisanat exige beaucoup de minutie et de dextérité.


Nguyen Nhat Minh Phuong explique les secrets du métier à ses employés.


Les  produits Uma sont de plus en plus originaux.

Elle a encore ajouté que dans l’avenir, elle souhaiterait fonder Shark Uma afin d’aider le plus possible d’handicapés à développer leur propre atelier./.
 
Texte : Ngan Ha     Photo: Thong Hai

Le sceau Rông original du village Bat Trang

Le sceau Rông original du village Bat Trang

Inspirés du sceau d’or “Hoàng dê chi bao” (Trésor de l’Empereur) de la dynastie des Nguyên (1802-1945), autrefois conservé en Franc et qui vient d’être ramené au Vietnam, les artisans du village de poterie de Bat Trang (Hanoï) ont fabriqué des sceaux dits Rong (Dragon) dorés pour les vendre à l’occasion du Têt traditionnel du Dragon (Giap Thin). A l’approche du Têt traditionnel du Dragon (Giap Thin), les habitants du village se dépêchent pour assurer à temps les commandes. 

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