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Trois millions de dollars pour protéger les espèces en danger au Vietnam

Le Fonds pour l’environnement mondial (FEM) accordera, sur la période 2019-2022, une aide publique au développement de 3 millions de dollars au programme de conservation des espèces en voie de disparition d'importance mondiale au Vietnam.

L’information a été annoncée lors d’un colloque organisé mardi matin à Hanoï pour lancer un projet intitulé « Renforcement du partenariat pour protéger les espèces en voie de disparition dans le monde au Vietnam » (WLP – Wildlife Partners).

Le projet WLP fait partie du Global Wildlife Program ou GWP, lequel est financé par le FEM et placé sous la houlette de la Banque mondiale, avec la participation de 19 pays d’Afrique et d’Asie, dont le Vietnam.

Réalisé d'ici 2022 par le ministère vietnamien des Ressources naturelles et de l'Environnement, le projet vise à protéger les espèces en voie de disparition, en cherchant à réduire les menaces de l’exploitation, de la commercialisation illégale et de la consommation par le biais d’un mécanisme de coopération multilatérale. 

Concrètement, le projet se concentre sur le perfectionnement des lois et des politiques, la gestion des données pour protéger les espèces en danger d'extinction, le renforcement des capacités des organismes chargés de l'application de la loi et de la gestion de la conservation, l’intensification du partenariat, la réduction des besoins de consommation des espèces menacées.

Les espèces en voie de disparition visées par le GWP comprennent les éléphants, les rhinocéros, les grands félins et les espèces prioritaires de chaque pays telles que pangolins, reptiles, tortues et oiseaux au Vietnam.

Le projet est mis en œuvre dans le contexte de menaces et du déclin du nombre d’espèces sauvages et de nombreuses populations d'espèces en danger de disparition. Pendant ce temps, le système juridique du Vietnam sur la protection de la diversité n’est pas encore cohérent et synchrone. Viennent s'y ajouter le manque de moyens au service de l’application de la loi, les lacunes des textes juridiques, les investissements limités dans la conservation des espèces, la prise en conscience insuffisante sur la protection de la biodiversité, etc.

S’exprimant lors du colloque, Mme Nguyen Thi Le Thu, représentante de la Banque mondiale, s’est déclarée convaincue que le projet apporterait une contribution importante à la conservation des espèces sauvages au Vietnam, contribuant ainsi à la réalisation des objectifs d'Aichi de la Convention sur la diversité biologique, en particulier l'objectif  12 (D’ici à 2020, l’extinction d’espèces menacées connues est évitée et leur état de conservation, en particulier de celles qui tombent le plus en déclin, est amélioré et maintenu). –VNA/VI


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