Nouvelles

Un nouveau procès de Trinh Xuân Thanh s’ouvrira le 24 janvier

 Le Tribunal populaire de Hanoi va juger le 24 janvier prochain l’ancien président du Conseil d’administration de PetroVietnam Construction Joint Stock Corporation (PVC)  Trinh Xuân Thanh et ses sept coprévenus dans une affaire de détournement de biens. 


Trinh Xuân Thanh, à qui le parquet a réclamé la perpétuité dans l’affaire survenue à PetroVietnam et à PVC, et certains anciens dirigeants de Petrovietnam Power Land Joint Stock Company (PVP Land), sont accusés de s’être appropriés des biens de PVP Land, dont PVC est un actionnaire majeur. 

L’affaire porte sur un transfert d’actions détenues par PVP Land dans le projet Nam Dàn Plaza, dont le prix au contrat était inférieur au prix réel. Cela a permis aux intéressés de bénéficier de la différence et lui a entraîné une perte de plus de 87 milliards de dôngs (3,9 millions de dollars), selon l’accusation. 

Le procès devrait durer jusqu’au 6 février. Le jury comprendra deux juges et trois assesseurs populaires, assisté par un juge et deux assesseurs populaires suppléants. Le tribunal sera présidé par la juge Dang Thi Thanh Huyên. 

Jeudi 11 janvier au Tribunal populaire de Hanoi, le procureur a requis l’emprisonnement à vie pour Trinh Xuân Thanh, accusé d’"actes volontaires contraires aux réglementations de l’Etat relatives à la gestion économique, causant de graves conséquences" et "détournement de biens".  

Trinh Xuân Thanh a refusé de prendre la responsabilité, de même que l’ancien président du Conseil des membres de PetroVietnam, Dinh La Thang, qui a désigné PVC pour exécuter l’enveloppe EPC (ingénierie, approvisionnement et construction) du projet de centrale thermique Thai Binh 2 contrairement aux réglementations de l’Etat. 

Ce projet a conduit PetroVietnam à signer avec PVC le contrat N°33 et à lui avancer 6.607.500 dollars et plus de 1.312 milliards de dôngs.  Mais une fois l’argent décaissé, 1.115 milliards de dôngs ont été utilisés à d’autres fins que celles prévues. 

Le procureur a déclaré que les préjudices de plus de 119 milliards de dôngs causés à l’Etat et 13 milliards de dôngs détournés par les coaccusés n’ont pas donné la pleine mesure de la gravité de cette affaire, évoquant notamment le temps gaspillé et le surcoût du projet toujours en cours d’exécution. – VNA/VI


Top