La directrice de la Musée de la presse du Vietnam, Trân Thi Kim Hoa, a remercié Jean-Marie Jacquemin pour son don du livre "1968-1973 Verrières-le-Buisson : le havre de paix" et des documents et journaux précieux relatifs au Vietnam lors d’une sobre mais solennelle cérémonie tenue dimanche 27 août à Massy, dans la banlieue de Paris.
"1968-1973 Verrières-le-Buisson : le havre de paix" est un recueil de centaines d’articles des journaux et revues français et internationaux liés à la guerre du Vietnam, à la lutte pour la paix et l’indépendance nationale du peuple vietnamien dans le passé, et aussi la lutte actuelle contre les conséquences de l’agent orange.
Je suis heureux de voir que ce recueil, fruit de mes nombreuses années de collecte et de compilation, a été si bien apprécié. J’en suis très content, a partagé le réalisateur et metteur en page du livre, visiblement ému de voir une responsable de la Musée de la presse vietnamienne venir à sa résidence pour lui remettre le certificat d’attestation de don.
Apprenant que le Vietnam célébrera le centenaire de la presse révolutionnaire du pays en 2025, il a offert au Musée de la presse du Vietnam une collection de photos de cartes postales décrivant le processus de production d’un journal du Monde depuis la rédaction, l’édition, la relecture jusqu’à l’impression, à la publication et à la vente dans les années 1970-1980.
La directrice de la Musée de la presse du Vietnam, Trân Thi Kim Hoa a déclaré à l’Agence vietnamienne d’information (VNA) en France que le livre du collectionneur Jacquemin est précieux car il s’agit de documents relatifs à l’opinion de la presse internationale sur le processus de négociation visant à mettre fin à la guerre et à restaurer la paix au Vietnam à cette époque.
Ce livre rassemble des articles sur la guerre au Vietnam, le processus de négociation des accords de paix de Paris, considéré comme l’un des plus longs processus de négociations du XXe siècle, ainsi que le demeure de la délégation du gouvernement révolutionnaire provisoire de la République du Sud-Vietnam, dont la cheffe est Nguyên Thi Binh au N°49 d’antan et 17 d’aujourd’hui, rue Cambacérès, dans la ville de Verrières-le-Buisson, lors des négociations et de la signature des Accords de Paris de 1968 à 1973.
Le livre consacre également une partie pour parler d’une autre lutte ardue, dure, persistante et sans fin du peuple vietnamien contre les conséquences de l’agent orange que l’armée américaine a utilisé pendant la guerre dans ce pays.