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Le 7e Dialogue sur les océans se focalise sur les questions maritimes émergentes

Les experts au 7e Dialogue sur les océans organisés à Hanoi ont discuté des questions émergentes liées à la liberté, à la sûreté et à la sécurité maritime et à l’élévation du niveau de la mer, à la lumière du droit international.

Plus de 250 délégués ont participé à cet événement organisé par l’Académie diplomatique du Vietnam (ADV), en collaboration avec l’ambassade du Royaume-Uni au Vietnam et la Fondation allemande Konrad Adenauer Stiftung (KAS) à Hanoi.

Le Dr Nguyên Hung Son, directeur adjoint de l’ADV, a souligné que l’élévation du niveau de la mer et la sécurité maritime ne sont pas seulement un problème de sécurité, mais entraînent aussi des répercussions juridiques, environnementales et directes sur les moyens de subsistance des populations riveraines.

Le vice-ambassadeur britannique Marcus Winsley a souligné que la Convention des Nations unies sur le droit de la mer de 1982 (CNUDM) est le fondement de la gouvernance des océans. Le Royaume-Uni considère la liberté de navigation comme le contenu le plus important car le commerce britannique avec l’Asie dépend des voies maritimes vitales dans la région.

Le Royaume-Uni partage également la préoccupation actuelle de nombreux pays, en particulier les nations riveraines du Pacifique, concernant l’élévation du niveau de la mer, a-t-il indiqué.

Le représentant de la KAS à Hanoi, Florian Constantin Feyerabend, a affirmé que l’Allemagne considère toujours la sécurité et la liberté des routes maritimes commerciales comme un intérêt commun important, soutient un ordre maritime fondé sur des règles et s’engage à défendre le droit international.

Il s’est dit préoccupé par le fait que les voies maritimes de l’Indo-Pacifique sont confrontées à de nombreux défis et tensions en raison des différends maritimes croissants dans la région.

Selon les universitaires, la liberté, la sûreté et la sécurité maritime ont été inscrites dans de nombreuses conventions internationales importantes telles que la CNUDM et les règles et directives prévues dans le cadre de l’Organisation maritime internationale (OMI).

Cependant, en raison d’objectifs et d’intérêts différents, les pays ont de nombreuses différences dans l’interprétation et l’application des dispositions du droit de navigation en mer telles que le droit de passage inoffensif des navires militaires dans la mer territoriale, les activités maritimes, activités militaires dans le zones économiques exclusives des États côtiers.

La Mer Orientale/Mer de Chine méridionale, une artère maritime vitale pour le commerce international, suscite aussi des inquiétudes concernant les revendications expansionnistes contraires à la CNUDM et à la sentence rendue en 2016 par la Cour permanente d’arbitrage (CPA) de La Haye dans le contentieux qui oppose la République populaire aux Philippines.

Les universitaires ont suggéré la nécessité de continuer de maintenir un ordre fondé sur des règles dans la région Indo-Pacifique, tout en estimant que l’ASEAN devrait établir une position commune sur le droit de navigation en mer. – VNA/VI


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