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Ile de Con Dao, une perle en mer

L’île de Côn Dao en observant sur la carte géographique, ressemble à « un ours qui se dirige vers la mer orientale ». Elle est célèbre pour ses belles plages, sa mer turquoise et ses longues plages frangées de badamiers. L’île est un parc national, qui préserve une flore et une faune riches et diversifiées, dont ses récifs coralliens.

L’île de Côn Dao en observant sur la carte géographique, ressemble à « un ours qui se dirige vers la mer orientale ». Elle est célèbre pour ses belles plages, sa mer turquoise et ses longues plages frangées de badamiers. L’île est un parc national, qui préserve une flore et une faune riches et diversifiées, dont ses récifs coralliens.

Le régime colonial français et l’administration de la République du Vietnam emprisonnèrent de 1862 à 1975 à Con Dao des révolutionnaires participant à des mouvements contre le régime colonial  

Le 1er février 1862, le gouverneur Bonard au Sud signa la décision de créer la prison de Con Dao. L’administration française choisit Con Dao dans le but de rendre impossibles des évacuations car cet archipel est loin du continent. 

La prison de Con Dao a été décrite comme “l’enfer sur terre” pour ses conditions de détention désastreuses et les tortures brutales infligées par les gardiens et le personnel de sécurité. Le régime colonial français et la République du Vietnam ont construit 127 salles de détention, 42 cellules et 504 cages à tigres à Con Dao. Lorsque le pays a été réunifié en 1975, la prison a été fermée et en 1979, le complexe historique national de Con Dao a été classé site national par le ministère de la Culture et de l’Information. 

  Les prisonniers de la République du Vietnam sont emprisonnés en période 1954 – 1975 à Con Dao  

 Le bagne de Con Dao à l’époque coloniale française couvrait plus de 12.000 m², avec les bagnes I, bagne II, bagne III, bagne III annexe. L’endroit le plus célèbre du complexe pénitentiaire est la “cage à tigre”, lieu d’isolement le plus dur de la prison. Ici, les prisonniers étaient confinés dans une pièce large de 5m² avec des conditions d’hygiène et d’alimentation médiocres. Ils étaient enchaînés et devaient s’allonger sur un sol en ciment humide, et étaient souvent torturés.

 Les autres pièces étaient surnommées les “bains de soleil” car elles n’avaient pas de toit et les prisonniers étaient déshabillés et supportaient des conditions climatiques sévères.  Ce n’est qu’en 1970 que les véritables horreurs de la prison de Con Dao ont été révélées après la parution d’un article dans le magazine Life.

En 1975, la prison de Con Dao a fermé définitivement ses portes après plus de 100 ans de carnage. En dépit des tortures horribles, les révolutionnaires emprisonnés menaient des grèves de la faim, rédigeaient des propositions… pour la réduction des travaux forcés, ne pas être torturés, améliorer le niveau de vie dans la prison… Des rébellions attirant des milliers de prisonniers se produisirent sans cesse et étaient brutalement réprimées. 

  La cage à tigre est le nom d’une prison, construite par le colonialiste français et la République du Vietnam où furent emprisonnés les communistes et nationalistes contre le régime colonial pendant la période de guerre  
  Les cages à tigre d’une superficie totale de 5 475m², dont les cellules représentant 1.408 mètres carrés, les « bains de soleil » 1 873 mètres carrés. C’est là que se produisirent les tortures les plus brutales.  
  Reconstitution des travaux forcés. En 113 années, des dizaines de milliers de personnes ont été emprisonnés à Con Dao et 22.000 révolutionnaires et nationalistes y sont décédés  
  Visite à la prison Phu Hai du système de prisons de Con Dao  

En une centaine d’année, environ 20.000 nationalistes vietnamiens furent emprisonnés, torturés et sont morts dans cet “ enfer sur terre”. Plusieurs lettrés nationalistes dont Huynh Thuc Khang, Phan Chu Trinh… des révolutionnaires célèbres Tôn Duc Thang, Lê Duân, Le Duc Tho, Pham Hung… furent emprisonnés à Con Dao. 

Ces luttes nourrissaient le courage, la volonté indomptable des révolutionnaires et plusieurs d’entre eux, une fois sauvés de la prison de Con Dao, devinrent des dirigeants de haut rang du Parti communiste et de l’Etat.

  Visite à la station médico-sanitaire du système de prisons de Con Dao  

Texte: Diêu Vân.  Photos: Thông Hai/VI 

   

 

 


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