La
beauté de Hanoï se retrouve non seulement dans les
vestiges vieux de plusieurs siècles, mais aussi dans des
architectures plus récentes datant de la période
coloniale française (fin du 19 siècle-première moitié du
20e siècle.
Bien évidemment, l'histoire de
l'architecture de Hanoï est étroitement liée à
l'histoire de la capitale. Des vestiges comme Van Miêu,
Quôc Tu Giam, la pagode au pilier unique, les vieilles
rues du quartier Hoan Kiêm ou celles construites par les
colons français sont les traits les plus remarquables de
l’architecture hanoïenne. Les ouvrages construits
pendant la période coloniale sont disséminés un peu
partout dans la ville, comme le bureau du Gouverneur
général de l’Indochine (maintenant le palais
présidentiel), celui du gouverneur au Tondin (maintenant
la maison des hôtes ou du gouvernement), le pont Long
Biên, le théâtre municipal ou le marché Dông Xuân qui
sont restés intacts malgré un 20e siècle
particulièrement chaotique. L'introduction de
l'architecture française à Hanoï a bouleversé la
construction traditionnelle à base de bambou, de bois,
de briques et de tuiles, avec l’apparition de nouvelles
techniques et nouveaux matériaux comme le ciment, le
béton armé, etc…Selon des experts, l'architecture
française de Hanoï est encore belle et satisfait les
besoins des habitants. L'architecte Nguyên Dinh Toan,
directeur adjoint de l'institut d'architecture, a dit
que beaucoup de bâtiments coloniaux ont une valeur
historique et culturelle et qu’ils doivent à ce titre
être préservés. Il est temps pour les autorités de Hanoï
d’examiner et préserver reconstituer tous ces ouvrages
et créer des critères pour une architecture urbaine
hanoïenne nouvelle qui s’harmonise avec l’ancienne,
contribuant à la préparation du 1000e
anniversaire de la capitale.
Texte : Hoang Mai
Long Photos: Ngô Du-Thanh
Dat
 Une maison
octogonale nbsp;nbsp;de la rue Thuy
Khuê.
 Un balcon de
l’hôtel nbsp;nbsp;Sofitel Métropole
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