Nouvelles

Réduction du temps d’attente des patients, une exigence ministérielle

“Nos hôpitaux doivent réduire les procédures gênantes et le temps d'attente des patients. On ne peut pas les laisser attendre quatre heures pour de simples examens médicaux”. Il s’agit d’une demande émanant de la ministre de la Santé, Nguyên Thi Kim Tiên, lors d’une réunion, le 13 août, avec les dirigeants des deux principaux hôpitaux de Hô Chi Minh-Ville: Cho Rây et l'Hôpital universitaire de médecine et de pharmacie.

Dans son rapport à la ministre de la Santé, Nguyên Hoàng Bac, directeur de l'Hôpital universitaire de médecine et de pharmacie, a indiqué que face aux problèmes de surcharge, son hôpital a mis en place de nombreuses mesures telles que l’inscription en ligne aux examens médicaux, le paiement par carte de crédit, la mise en œuvre d’examens médicaux et de prélèvements sanguins à partir de 03h00. L’hôpital reçoit quotidiennement 8.500 patients. Les 1.000 lits actuels ne suffisent évidemment pas.

L'hôpital Cho Rây connaît la même situation avec 10.000 patients par jour. Il a mis en place de nombreuses mesures pour réduire la surcharge dont des services dès 04h30, la mise en place de nouvelles cliniques, la construction de nouvelles installations et d’annexes. "À ce jour, nous pouvons affirmer que les solutions ultimes permettant de résoudre le problème n’ont pas été trouvées", a insisté Nguyên Truong Son, directeur de l'hôpital Cho Rây.

La ministre Nguyên Thi Kim Tiên a indiqué que dans le monde, aucun hôpital n’accueille autant de patients. "C’est inacceptable", selon elle. Cela signifie que les temps d'attente sont très longs, citant le cas d’un patient de la province de Kiên Giang souffrant de diabète et d’hypertension devant attendre quatre heures pour un examen médical à l'hôpital Cho Rây le matin du 13 août.

"Il est inacceptable qu'un patient attende jusqu'à quatre heures pour un examen médical ou une visite de suivi dans un hôpital majeur, alors qu’il pourrait pris en charge dans des établissements sanitaires locaux”, a souligné Mme Tiên.

Par conséquent, la ministre de la Santé a exigé que ces hôpitaux dirigent les patients atteints de pathologies "non dangereuses" telles que diabète, reflux gastro-œsophagien, hypertension, douleurs articulaires ou douleurs osseuses vers des établissements locaux. Parallèlement, il est nécessaire de renforcer le réseau d’annexes, d’étudier et d’appliquer des mesures visant à réduire le temps d'attente des patients, d’optimiser le processus d'examen médical et de traitement, via notamment l'application des technologies de l'information. -CVN/VNA/VI


Top