Nouvelles

Redéfinir les liens entre autorités locales et coopératives

Bien identifier le rôle des coopératives représentant les paysans et des organismes compétents est une question majeure dans le nouveau contexte économique.

Plusieurs sujets thématiques visant à favoriser les activités des coopératives ainsi qu’à redéfinir le rôle de l’État et des autorités locales ont été analysés lors du Forum pour la coopération entre agriculteurs dans la production et le commerce, tenu récemment à Hô Chi Minh-Ville.

Selon Lê Duc Thinh, président du forum, la loi sur les entreprises et les coopératives, approuvée en 2012, prévoit la décentralisation de la gestion comme du rôle et de la faculté d’intervention des organismes compétents dans les activités des coopératives. Cependant, il est apparu que des conflits et des incohérences  empêchent les coopératives d’optimiser leurs activités commerciales.

Prenant les études d’Oxfam en exemple, M. Thinh a  indiqué que la coopérative, unité représentant les agriculteurs, fait face à deux problématiques : soit elle connaît une intervention trop forte de la part des organes compétents, des autorités locales en matière d’orientation, d’organisation et même de production,  soit, au contraire, elle fait l’objet d’une certaine indifférence de ces mêmes organes.

«Il est nécessaire de clarifier les relations entre coopératives et autorités locales, tout en harmonisant la coopération et renforçant le développement de façon efficace des coopératives, conformément à la campagne d’édification  de nouveaux modèles de coopératives», a souligné Lê Duc Thinh.

«Les coopératives méritent des droits comme les entreprises, notamment dans l’accès aux prêts bancaires», a proposé le docteur Dào Thê Anh, de l’Association des sciences et du développement agricoles. Selon lui, l’Union des coopératives du Vietnam devrait donner des conseils au gouvernement dans l’élaboration de stratégies de production et de commercialisation.

En outre, les agronomes recommandent aux autorités locales de ne pas trop intervenir et de laisser les coopératives grandir elles-mêmes. Il convient aussi que les coopératives n’attendent pas trop de subsides de la part des organes compétents comme dans le passé.-CVN/VNA/VI


Top