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"Pour vivre mieux, vivons lentement", le nouveau mot d’ordre du sport vietnamien

Face aux évolutions complexes du COVID-19, le secteur sportif vietnamien a décidé de "vivre lentement", c’est-à-dire de faire moins mais mieux. Sa plus grande préoccupation est de garantir la santé de ses acteurs.

La pandémie de COVID-19 perturbe de nombreux secteurs d’activités et le sport n’y échappe pas.

Parmi les mesures adoptées pour lutter contre la progression du nouveau coronavirus, les instances sportives nationales ont décidé d’annuler leurs programmes d’entraînement ainsi que les participations aux tournois internationaux, même les compétitions permettant de glaner des points en vue des qualifications pour les Jeux olympiques (JO) de Tokyo 2020. L’objectif actuel n’est pas de se qualifier à l’une des plus prestigieuses compétitions sportives de la planète, mais de préserver la santé de l’ensemble du milieu sportif.

"L’ordre de confinement" confirmé à Nhôn

Suite à la demande du Département général de l’éducation physique et des sports de la suspension des activités sportives en février et mars, le Centre national d’entraînement sportif de Hanoï à Nhôn (à environ 15 km du centre-ville) a déployé une série de mesures visant à protéger les sportifs face à la propagation du coronavirus. Au-delà de la sensibilisation aux gestes d’hygiène et au signalement de toute personne suspectée d’être malade, il a donné l’ordre de confinement aux 1.000 membres des sélections nationales et des équipes juniors.

"+L’ordre de confinement+ est une mesure adaptée dans le contexte de d’évolution rapide de la pandémie de COVID", a estimé Nguyên Manh Hùng, directeur du centre. En parallèle, ce dernier fournit des masques de protection et des produits désinfectants aux sportifs et entraîneurs. De plus, il leur rappelle de respecter les mesures de prévention recommandées par le ministère de la Santé.

Par ailleurs, le Centre national d’entraînement sportif de Hanoï a aménagé une zone de quarantaine et mis en place des procédures spécifiques pour les experts étrangers et les athlètes qui rentrent de leurs stages en provenance de zones épidémiques comme la République de Corée, la Chine, l’Europe, etc. À leur arrivée, on contrôle leur température, on leur donne des masques et on les invite à se laver les mains le plus souvent possible.

Le coach de la sélection nationale d’athlétisme Trân Van Sy répète régulièrement à ses poulains de surveiller de près leur santé et de suivre les avis et les recommandations du ministère de la Santé. "C’est aussi une bonne façon de se responsabiliser et responsabiliser la communauté", a-t-il souligné.

À Hô Chi Minh-Ville, quelques équipes nationales sont divisées en petits groupes pour s’entraîner séparément au Centre national d’entraînement sportif de la mégapole du Sud, au stade de Thông Nhât et au Palais omnisport de Phu Tho. Leurs meilleurs éléments comme Lê Tu Chinh (athlétisme), Nguyên Tiên Nhât (escrime), Nguyên Tiên Minh (badminton), Thach Kim Tuân (haltérophilie) et Nguyên Thi Anh Viên (natation) suivent un programme "spécifique et personnalisé" dans ces établissements. Ils sont suivis à distance par leurs entraîneurs, experts et préparateurs physiques afin de se tenir prêts pour les compétitions internationales, une fois la pandémie de COVID-19 éradiquée. -VNA/VI


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