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Le Vietnam demande à la Chine de retirer ses navires des eaux territoriales du pays


Un navire de la Garde-côte vietnamienne est en mission autour de la plate-forme pétrolière DK1/15. (Photo: VNA)
Le Vietnam s'oppose résolument au groupe de navires de recherche chinois Haiyang Dizhi 8, qui continue de commettre de graves violations des droits souverains et de juridiction du Vietnam dans les eaux territoriales, telles que définies dans la Convention des Nations Unies sur le droit de la mer de 1982 (UNCLOS).

C’est ce qu’a déclaré la porte-parole du ministère vietnamien des Affaires étrangères, Le Thi Thu Hang, en répondant aux questions des journalistes sur le retour de Haiyang Dizhi 8 dans la zone économique exclusive et le plateau continental du Vietnam, lors d'une conférence de presse le 12 septembre.

La porte-parole Le Thi Thu Hang a déclaré que le Vietnam avait également souligné les conséquences néfastes des violations du groupe de navires sur l'amitié entre les deux pays, ainsi que la paix, la sécurité et la stabilité en mer Orientale et dans la région.

"Pour ces raisons, le Vietnam demande à la Chine de cesser immédiatement ses violations graves et de retirer tous les navires de ses eaux territoriales", a-t-elle souligné.

S'agissant des récentes déclarations de la Chine sur les activités économiques du Vietnam dans ses eaux territoriales, la porte-parole a affirmé que son pays était convaincu que toutes ses activités économiques maritimes, dont l'exploitation pétrolière et gazière, avaient été menées dans la zone économique exclusive et le plateau continental du pays, telles que définies à partir de la terre ferme, conformément à la Convention des Nations Unies sur le droit de la mer de 1982, à laquelle adhèrent le Vietnam et la Chine.

La porte-parole Le Thi Thu Hang a souligné que la Convention des Nations Unies sur le droit de la mer de 1982 constituait la seule base légale permettant aux nations de déterminer leurs eaux territoriales ainsi que leurs droits sur leurs eaux territoriales, ce qui a été observé par les pays, reconnu par les tribunaux et soutenu par de prestigieux avocats internationaux.

Par conséquent, aucun pays ne peut prétendre que les eaux de la mer Orientale dépassent les limites géographiques et vont au-delà du contenu de la Convention des Nations Unies sur le droit de la mer de 1982, a-t-elle ajouté.

Les revendications illégales et  non conformes à la Convention des Nations Unies sur le droit de la mer de 1982 ne peuvent servir de fondement pour faire valoir l’existence dans les eaux controversées et qui se chevauchent, a déclaré la porte-parole.

Les actes susmentionnés qui entravent les activités pétrolières et gazières du Vietnam dans ses eaux territoriales violent le droit international et la Convention des Nations Unies sur le droit de la mer de 1982, a déclaré Mme Le Thi Thu Hang.

La porte-parole a également réaffirmé la position du Vietnam sur sa souveraineté sur les archipels Hoang Sa (Paracel) et Truong Sa (Spratly). -VNA/VI


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