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Le PM demande plus d'efforts pour freiner la migration libre

Le Premier ministre Nguyên Xuân Phuc a appelé le 9 décembre les provinces de Tây Nguyên (Hauts plateaux du Centre) à lutter contre la migration libre et à améliorer la gestion des terres agricoles et des foresteries.

Lors d'une conférence nationale sur la gestion des mouvements spontanés de populations et sur la gestion et l’utilisation des terres issues des plantations dans le Tây Nguyên, le Premier ministre a déclaré que des mouvements spontanés de populations, qui est l'un des problèmes majeurs dans le monde, affecte grandement la sécurité et la défense, ainsi que la garantie du bien-être social dans le pays.

Il a appelé les autorités à résoudre ce problème de manière souple et harmonieuse afin d'aider les habitants à avoir une vie stable et à avoir accès aux services sociaux.

Le chef du gouvernement a demandé aux collectivités locales d’investir davantage dans la construction d’infrastructures et de soutenir les activités de production des habitants. C’est un moyen important pour limiter les mouvements spontanés de populations, a-t-il affirmé.

Se référant au plan jusqu'en 2025, le chef du gouvernement a proposé d'entreprendre 32 projets de répartition et de stabilisation de la population et d'aider les migrants à atteindre un niveau de vie égal à celui des indigènes.

Par ailleurs, il a exhorté les gouvernements provinciaux à accroître l'efficacité de la gestion des terres d'origine agraire ou des domaines dédiés à la foresterie, parallèlement à la réduction des litiges et de l'invasion de terres, ainsi qu'à la déforestation. .

Il a également suggéré de prêter attention à la sensibilisation de la population et à l'adoption de politiques adéquates pour la stabilisation de la population.

Au cours de la réunion, selon le ministère de l’Agriculture et du Développement rural, entre 2005 et 2017, 67.000 familles se sont déplacées dans l’ensemble du pays. 59.000 d’entre elles sont issues des provinces des Hauts plateaux du Tây Nguyên. Les deux tiers de ces familles ont été relogés, le reste est toujours sans domicile fixe et se trouve essentiellement dans le Tây Nguyên.

Cette situation est due aux difficultés de la vie, à la pénurie de sources d’eau et de terres et à l’incitation à l'hostilité, ont-ils souligné.

Le ministère a indiqué qu'au cours de la période quinquennale 2013-2017, les autorités des localités de la région ont aidé environ 17.500 familles à se stabiliser. - VNA/VI


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