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L’ASEAN et la région tireraient avantage d’un marché unique en Asie

 L’ASEAN a franchi des étapes importantes au cours des dernières années, telles que la création de la Communauté économique de l’ASEAN et de la zone de libre-échange de l’ASEAN, premiers pas vers un marché unique, a écrit le site d’information australien The Conversation. 


Selon The Conversation, la suppression des barrières commerciales et d’autres obstables entre les pays de l’ASEAN créerait un bloc régional plus efficace, représentant une économie combinée de 2,6 billions de dollars et plus de 622 millions de personnes. 

La suppression des barrières commerciales et autres entre les pays de l’ASEAN créerait un bloc régional plus efficace, représentant une économie combinée de 2,6 billions de dollars et plus de 622 millions de personnes. 

Un marché unique aiderait à augmenter les revenus des gens dans la région de l’ASEAN et offirait une grande opportunité à l’Australie d’exporter ses technologies, modèles d’enseignement supérieur, produits agricoles et ressources naturelles telles que le gaz. 

L’ASEAN a enregistré une croissance de plus de 7% par an au cours des dernières décennies. Le commerce total de l’ASEAN a augmenté de près d’un billion de dollars entre 2007 et 2014, dont les échanges intra-bloc représentent la part la plus importante. 

La croissance économique rapide a également créé une demande énorme de capitaux pour financer le développement économique. L’ASEAN a attiré des investissements directs étrangers de 136 milliards de dollars et de 121 milliards de dollars en 2014 et en 2015, ce qui représente 11% du total des entrées mondiales d’investissements étrangers. 

L’ASEAN a été fondée en août 1967 pour renforcer la coopération régionale et faire face aux défis géopolitiques consécutifs à la Seconde Guerre mondiale et à la guerre froide. Ces événements ont été à l’origine de la décolonisation en Asie du Sud-Est, conduisant à l’émergence de nations indépendantes et souveraines. 

Il y avait un besoin de nouer de nouvelles relations et de coopérer dans la région pour empêcher les étrangers d’intervenir de nouveau. Une organisation comme l’ASEAN était également tenue de protéger les économies fortement dépendantes de l’agriculture en Asie du Sud-Est. 

Toutefois, il y a des obstacles qui se dressent sur la voie de l’intégration de l’ASEAN sans la mise en place de systèmes économiques et financiers régionaux complets. 

Ceci est illustré par la crise financière asiatique en 1997. Les pressions sur la devise thaïlandaise ont forcé le gouvernement à dévaluer le baht. Cela s’était étendu aux Philippines, en Indonésie et en Malaisie. 

Étant donné toutes ces considérations, l’ASEAN a établi l’une des organisations intergouvernementales régionales les plus stables. Pour aller de l’avant, elle devrait rester résiliente face aux pressions politiques et économiques et persévérer dans sa vision de la «Communauté économique de l’ASEAN 2025». 

Le bloc régional devrait également améliorer sa participation aux chaînes de valeur mondiales. Pour y parvenir, il est important d’attacher de l’importance à sa coopération avec la Chine, la République de Corée et le Japon, ou ASEAN+3. 

De même, l’implication de l’Australie, de la Nouvelle-Zélande et de l’Inde dans le cadre du processus d’intégration économique et financière (ASEAN+6) accélérera le rythme d’intégration entre les pays de l’ASEAN. 

L’Australie, la Nouvelle-Zélande et l’Inde apportent des perspectives et des valeurs complémentaires qui pourraient moderniser l’architecture globale de l’ASEAN, faciliter une intégration plus profonde avec l’ASEAN comme avec d’autres grands pays asiatiques. – VNA/VI 

 

 


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