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Jeunesse et dévelopement social au menu de la Troisième Commission

La Troisième Commission (Commission des questions sociales, humanitaires et culturelles) de l’Assemblée générale de l’ONU a achevé mardi 4 septembre à New York la partie de son débat général consacrée au développement social. 

Le secrétaire général adjoint pour les affaires économiques et sociales, Liu Zhenmin, a averti que le Programme de développement durable à l’horizon 2030 ne pourrait être réalisé que si chacun redoublait d’efforts pour s’assurer que les hommes et la planète sont placés au centre des préoccupations et que personne n’est laissé sur le bord du chemin.

La prospérité à long terme ne peut être garantie que si le développement est durable et inclusif et si les gains sont partagés par tous et non réservés à un petit nombre, a-t-il ajouté.

Il a notamment rappelé l’objectif essentiel de l’éradication de la pauvreté, mais a aussi noté que l’économie mondiale ne créait pas assez d’emplois de qualité, notamment pour les jeunes, avant de mettre l’accent sur l’inclusion sociale, notamment celle des personnes handicapées, ainsi que sur la protection sociale.

Les interventions sont consacrées principalement, d’une part, à la jeunesse et ses atouts, d’autre part aux progrès réalisés et aux défis rencontrés dans la réalisation des objectifs de développement durable et de développement social.

Outre cette thématique des jeunes, les autres interventions ont essentiellement tourné autour de ce que les gouvernements ont pu réaliser dans le cadre des objectifs de développement. Les délégations ont présenté ces mesures, mais aussi les défis qui empêchent ces objectifs d’être atteints.

L’ambassadrice et cheffe adjointe de la Mission permanente du Vietnam à l’ONU, Pham Thi Kim Anh a déclaré que l’inégalité restait une des questions les plus persistantes dans la réalisation du développement social, d’autant qu’elle ne cesse d’augmenter, touchant tous les pays et divers domaines comme l’inégalité entre les genres ou encore les inégalités économiques ou sociales. 

Traiter de cette question pour la réduire est donc un impératif pour réaliser le développement social et la paix.  Cela exige des politiques et stratégies globales, y compris l’éducation et la diffusion de la connaissance, a-t-elle déclaré.

La Troisième Commission poursuivra son débat général mercredi 4 octobre,  en s’attachant à la question du contrôle international des drogues. – VNA/VI


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