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Điện Biên Phủ : Histoire et journal

Điện Biên Phủ, une vallée avec les champs Muong Thanh et le paisible cours d’eau du Nam Rôm située au milieu d’une succession de montagnes de la région du Nord-Ouest, est devenu le nom d’une victoire complète.  La victoire de Điện Biên Phủ – enthousiasmant les camarades du monde entier et renforçant la foi des peuples colonisée d’Asie, d’Afrique et d’Amérique Latine dans la lutte pour conquérir l’indépendance, mais également un point noir de l’histoire de France.
Điện Biên Phủ, une vallée avec les champs Muong Thanh et le paisible cours d’eau du Nam Rôm située au milieu d’une succession de montagnes de la région du Nord-Ouest, est devenu le nom d’une victoire. La victoire de Điện Biên Phủ – enthousiasmant les camarades du monde entier et renforçant la foi des peuples colonisée d’Asie, d’Afrique et d’Amérique Latine dans la lutte pour conquérir l’indépendance, mais également un point noir de l’histoire de France.
 
Pour le peuple vietnamien, tout au long des milliers d’années d’édification et de défense du pays, il y a eu à maintes reprises des noms de régions devenus noms de victoire complète. Chi Lăng, Bạch Đằng, Đông Đô…et le vingtième siècle a ajouté Điện Biên Phủ, exprimant pleinement la force du peuple au fil de l’histoire de ces milliers d’années de lutte pour l’indépendance et la liberté de la Patrie.
Des correspondants de guerre accompagnaient les troupes au front. Ils ont partagé toutes les difficultés, les malheurs, les sacrifices et ont subi de lourdes pertes pour enregistrer avec la plume ou l’objectif ces combats extrêmement violents.
 
Il y a ceux qui sont revenus après la victoire, ceux tombés aux champs d’honneur comme des soldats sans avoir eu le temps de voir le drapeau de la victoire flotter sur le poste de commandement de l’ennemi. Le deuxième numéro du Vietnam Illustré (décembre 1954) consacre 42 pages à la publication de plus d’une centaine de photos de ces correspondants de guerre, présentant aux lecteurs un panorama de cette campagne historique.
 
Pour le peuple vietnamien, tout au long des milliers d’années d’édification et de défense du pays, il y a eu à maintes reprises des noms de régions devenus noms de victoires: Chi Lăng, Bạch Đằng, Đông Đô…et le vingtième siècle a ajouté Điện Biên Phủ, exprimant pleinement la force du peuple au fil de l’histoire de ces milliers d’années de lutte pour l’indépendance et la liberté de la Patrie.
 
Des correspondants de guerre accompagnaient les troupes au front. Ils ont partagé toutes les difficultés, les malheurs, les sacrifices et ont subi de lourdes pertes pour enregistrer avec la plume ou l’objectif ces combats extrêmement violents. Il y a ceux qui sont revenus après la victoire, ceux tombés aux champs d’honneur comme des soldats sans avoir eu le temps de voir le drapeau de la victoire flotter sur le poste de commandement de l’ennemi. Le deuxième numéro du Vietnam Illustré (décembre 1954) consacre 42 pages à la publication de plus d’une centaine de photos de ces correspondants de guerre, présentant aux lecteurs un panorama de cette campagne historique.
 
A l’occasion du 55ème anniversaire de la victoire de Điện Biên Phủ (7/5/1954 – 7/5/2009), et dans le même temps, des 55 ans du Vietnam Illustré (15/10/1954 – 15/10/2009), nous vous invitons, lecteurs, à revenir en arrière avec un ancien numéro de la revue pour revivre ces temps de guerre.
 
Déterminer une stratégie
 
La vallée de Điện Biên Phủ, avec ses paisibles villages de montagne, ses rizières, ses montagnes et forêts verdoyantes et fraiches et ses quatre saisons, était dans l’optique des chefs militaires un emplacement stratégique.
 
Les français disaient qu’en tenant cette vallée, ils contrôleraient toute cette vaste région du Nord-Ouest, la partie septentrionale du Centre et la haute région du Laos. C’est pourquoi ils se sont efforcés de construire un ensemble de positions composé de 49 bases avec aérodrome, artillerie, poste de commandement et 16.000 soldats comprenant l’infanterie, l’artillerie, les chars, le génie, les transports… C’étaient à l’époque les éléments français les mieux entrainés en Indochine.
 
Début décembre 1953, lors d’une réunion, le Bureau Politique de Điện Biên Phủ décida de poursuivre la guerre stratégique pour l’hiver 1953 et le printemps 1954, bien que ce soit une place forte de l’ennemi. Dans le même temps, le Bureau Politique décide que le Général Võ Nguyễn Giáp cumulera les fonctions de Secrétaire du Comité du Parti et de commandant en chef de la campagne.
 
Avant de quitter la base du Nord-Vietnam et de se diriger vers l’ennemi, le Général Võ Nguyễn Giáp a été saluer l’Oncle Hô. Il lui a parlé et quand ils se sont séparés, l’Oncle l’a encouragé ’’Cette bataille est très importante, il faut vaincre’’. Tout le peuple était déterminé à vaincre. La victoire visait à créer un changement important pour la résistance pour aborder la neuvième année.
 
Tous au front
 
Le Général Võ Nguyễn Giáp raconte que sur la route, il a été le ‘’témoin de tout le pays partant pour le front et des gens y allant comme en pèlerinage’’. Les groupes de travailleurs civiques du Nord-Vietnam, du Nord-Ouest, les sections trois et quatre puis l’infanterie, le génie, l’artillerie, les transports…les uns après les autres, tout le monde et toutes les classes partaient ensemble pour le front.
 
Pour assurer le succès de la campagne, nous devions transporter près de cinq milles tonnes de vivres pour les soldats, sans compter une grande quantité d’armes et de munitions. Les moyens de transports n’étaient que des vélos ou des palanches, des barques, des radeaux ou des chevaux…
 
Plus de 260.000 travailleurs civiques et de jeunes volontaires. Le plus pénible et le plus miraculeux est que les soldats ont hissé les canons sur le champ de bataille. Tout au long des 15 kilomètres de route forestière, ils ont dû hisser des tonnes de pièces d’artillerie lourde à travers des hauts cols et des gouffres profonds pour amener les canons au plus près des positions ennemies. Suant sang et eau, les préparatifs pour la dernière campagne étaient terminés. Les canons étaient en position et prêts à cracher leurs projectiles…
 
Poursuivre le combat et vaincre
 
Le 13 mars 1954 à 17 H 05, simultanément, l’ensemble de nos forces d’artillerie, comprenant 40 pièces d’artillerie de calibre de 75 à 120 millimètres, attaquèrent les bases et lancèrent la campagne. Plus tard, le caporal Kubiak, survivant de la base Him Lam racontera les premiers combats: nous étions tous stupéfaits et nous nous demandions d’où le Viet Minh sortait-il autant de canons. Il pleuvait des obus…Le première vague d’assaut prit fin après 3 jours et détruisit totalement; les bases Him Lam et Doc Lâp et contraignit la base Ban Kéo à la capitulation. Avant la deuxième vague (du 30 mars au 30 avril), nos combattants renforcèrent le siège et contrèrent sans relâche les attaques ennemies, l’obligeant à se replier et à tenir bon, ses forces s’affaiblissant, complètement démoralisé. Du premier au sept mai 1954, nos troupes déployèrent une vague d’offensives anéantissant la totalité des bases de Điện Biên Phủ; le Général De Castries ainsi que l’ensemble du commandement fut capturé vivant. Il était 17 H 30, le 7 mai 1954.
 
Une victoire complète
 
Après 56 jours et nuits à dévaster la montagne, à percer des routes, à creuser des tunnels, à dormir dans la forêt, à souffrir, à force de sacrifices et de très grande détermination, nous avons anéanti 21 bataillons et 10 compagnies, soit au total, 16.200 combattants bien entrainés.
 
L’offensive stratégique de l’hiver 1953 – Printemps 1954 avec comme apogée la victoire de Điện Biên Phủ a conduit aux accords de Genève mettant un terme à la guerre et rétablissant la paix en Indochine le 20 juillet 1954./.


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