Le secrétaire général du Parti et président To Lam a affirmé le rôle irremplaçable des mécanismes multilatéraux et a estimé les contributions de l'Organisation internationale de la francophonie et des institutions francophones dans le traitement des questions d'intérêt commun de la communauté internationale ainsi que les processus d’élaboration de cadres et de principes pour les problèmes émergents.
Le secrétaire général du Parti et président To Lam a affirmé le rôle irremplaçable des mécanismes multilatéraux et a estimé les contributions de l'Organisation internationale de la francophonie (OIF) et des institutions francophones dans le traitement des questions d'intérêt commun de la communauté internationale ainsi que les processus d’élaboration de cadres et de principes pour les problèmes émergents.
Dans son discours prononcé lors de la session intitulée "Pour un multilatéralisme renouvelé”, tenue le 5 octobre dans le cadre du 19e Sommet de la Francophonie à Paris en France, le dirigeant vietnamien a estimé le rôle du multilatéralisme, tout en soulignant la nécessité de s'associer à des processus de transformation majeurs, notamment la transformation numérique et la transformation verte. L’espace francophone doit également s’adapter à cette tendance, en aidant ses membres à améliorer leur capacité technologique, à développer des énergies propres et à mettre en œuvre avec succès les objectifs de développement durable. Les sciences et technologies sont les clés permettant à la communauté francophone de créer des percées dans l'avenir.
Pour améliorer l'efficacité des institutions multilatérales, y compris l'OIF, To Lam a affirmé la nécessité de promouvoir la réforme pour pouvoir répondre aux changements rapides de la situation mondiale et de l'espace francophone. La Francophonie doit se concentrer davantage sur les priorités de ses membres, notamment en matière de coopération économique et de coordination de la mise en œuvre des futurs documents du sommet. Le dirigeant vietnamien a proposé de promouvoir des programmes d'échanges entre les peuples, des échanges culturels et éducatifs à travers le français afin d’unir les membres et de diffuser la coopération francophone à tous.
Dans le même après-midi du 5 octobre, a eu lieu la cérémonie de clôture du 19e Sommet de la Francophonie.
Après deux jours de travail efficace et substantiel, les chefs d'État et de gouvernement des pays membres francophones ont approuvé à l'unanimité de nombreux documents importants, dont la Déclaration commune de Villers-Cotterêts, la Résolution sur la situation politique et la consolidation de la paix dans l'espace francophone et la Déclaration de solidarité avec le Liban.
La Déclaration de Villers-Cotterêts met l'accent sur les efforts francophones pour répondre et résoudre les défis communs, notamment le changement climatique, la création d'emplois et la promotion de l'égalité des sexes. La déclaration appelle les pays membres à encourager et à soutenir les activités de coopération dans les domaines des sciences, des technologies, de l'innovation, de la créativité, de la promotion de l'économie numérique, des startups et de la promotion du partenariat public-privé.
La déclaration souligne la détermination des pays membres à mettre en œuvre un développement durable, en assurant l'harmonie entre les efforts de croissance, la réduction de la pauvreté et la protection de l'environnement.
Le sommet a également convenu à l'unanimité que le Ghana et la République de Chypre deviennent membres officiels, ce portant le nombre de membres de l'OIF à 93 et a admis l'Angola, le Chili, la région de la Nouvelle Escorte (Canada), la Polynésie française et la région de Sarre (Allemagne) comme observateurs.
Le sommet a décidé d'organiser la 46e Conférence ministérielle de la Francophonie en Côte d'Ivoire en 2025 et sa 20e édition au Cambodge en 2026. - VNA