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Un mandat d’arrêt contre le chef de l’opposition cambodgienne

 Un mandat d’arrêt a été lancé vendredi 13 novembre par un tribunal cambodgien contre le chef de l’opposition, Sam Rainsy, président du Parti du sauvetage national du Cambodge, dans une affaire de diffamation.


Sam Rainsy "a été inculpé de diffamation publique et d’incitation à discrimination" après qu'il a calomnié le vice-Premier ministre et ministre des Affaires étrangères et de la Coopération international Hor Namhong, selon une copie du mandat d’arrêt cité par l’agence Chine Nouvelle.


L’opposant avait avait calomnié dans une allocution, le 17 avril 2008, au musée Choeung Ek à Phnom Penh que le vice-Premier ministre et ministre des Affaires étrangères et de la Coopération international Hor Namhong avait servi comme chef de la prison Beung Trobek sous le régime des Khmers rouges (1975-1979).


Sam Rainsy a été condamné en avril 2011 à deux ans de prison, peine qu’il n’a jamais purgée. Actuellement en voyage à l’étranger, il devrait rentrer le 16 novembre.


Le Tribunal municipal de Phnom Penh a demandé à la police d’"arrêter le prévenu Sam Rainsy pour qu’il purge sa peine de deux ans de prison", selon la même source.


Le Premier minister cambodgien Hun Sen a récemment réagi contre les récents commentaires de Sam Rainsy, commentaires faits lors de sa visite au Japon, précisant que la chaleur politique au Cambodge a été causée par Sam Rainsy.


Le chef du gouvernement royal a averti de prendre des mesures juridiques contre le leader du Parti d’opposition, ajoutant qu’il cessera de demander un pardon royal pour lui. - VNA/VI


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