Chuck Hagel, ancien secrétaire américain à la Défense sous l’administration du président Barack Obama, ancien sénateur républicain représentant l'État du Nebraska. Photo : AP
C’est ce qu’a estimé Chuck Hagel, ancien secrétaire américain à la Défense sous l’administration du président Barack Obama, ancien sénateur républicain représentant l'État du Nebraska, lors d’une interview accordée à l’Agence vietnamienne d’information, à l'occasion de la visite d'État du président américain Joe Biden au Vietnam les 10 et 11 septembre.Les relations diplomatiques ont enregistré de forts développements. Les deux pays ont également coopéré dans d'autres domaines importants tels que le commerce, la sécurité... L'une des réalisations les plus importantes concerne les programmes d'échange d'étudiants entre les deux pays.Selon Chuck Hagel, la visite du président Joe Biden au Vietnam revêt une signification importante pour renforcer et promouvoir les relations bilatérales. Lors de sa visite, le président américain aura des contacts avec les dirigeants et le peuple vietnamien. Cela montre que le président américain et les États-Unis souhaitent une relation plus étroite et plus forte et veulent mieux comprendre le peuple vietnamien ainsi que les domaines dans lesquels les deux pays peuvent coopérer. Ils souhaitent coopérer avec le Vietnam pour résoudre les désaccords.La guerre étant terminée, les deux pays recherchent des domaines d’opinion commune et de coopération pour un monde meilleur pour tous. Les États-Unis et le Vietnam ont normalisé leurs relations diplomatiques et ont ensuite ouvert un nouveau chapitre dans leurs relations bilatérales.Evoquant la possibilité que la coopération des deux pays apportera des bénéfices communs et contribuera à résoudre les problèmes régionaux et mondiaux, en particulier le changement climatique, Chuck Hagel a affirmé que le changement climatique était le défi commun de l'humanité et que les pays doivent coopérer les uns avec les autres et il faut commencer par l’éducation.Il est important d’éduquer la jeune génération sur la gravité du changement climatique et sur la manière dont les pays peuvent s’unir pour résoudre ce problème, a-t-il conclu.