"Le Vietnam remporte une victoire dans une nouvelle bataille avec cet ennemi invisible qu’est le COVID-19", tel est le thème d’un article des professeurs australien Anis Chowdhury et malaisien Jomo Kwame Sundaram, aussi anciens fonctionnaires des Nations Unies, publié sur Consortiumnews, une page web d'investigation américaine.
Désinfection dans une zone de mise en quarantaine au district de Mê Linh, à Hanoï. Photo : VNA
Que dit le monde de la “lutte anti-épidémique, c'est comme combattre les ennemis” du Vietnam? L’OMS impressionné par la lutte anti-épidémique "made in Vietnam"
Après avoir passé en revue les données de base sur l'épidémie, les deux auteurs ont cité le rapport de l’Institut australien de recherche sur les politiques stratégiques, selon lequel, "l’expérience du Vietnam montre qu'en se concentrant sur l’évaluation précoce des risques, la communication efficace et la coopération gouvernement-citoyens, un pays aux ressources limitées et au système de santé précaire peut contrôler une épidémie. La direction résolue, les informations précises et la solidarité communautaire ont permis aux gens de se protéger et de se protéger les uns les autres".
L'article a réaffirmé que le Forum économique mondial, le Financial Times Times et de nombreux médias étrangers ont salué la réussite du Vietnam dans la maîtrise de l'épidémie de COVID-19, une réussite dont les pays pauvres aux ressources limitées pourraient s’inspirer.
Action précoce: touché par le SRAS, la grippe aviaire et d'autres épidémies, le Vietnam a agi en face au COVID-19 très tôt et de manière proactive. Dès fin décembre 2019, avec seulement 27 cas détectés à Wuhan (Chine), le ministère vietnamien de la Santé a approuvé des instructions de prévention, notamment une surveillance étroite des zones frontalières.
Lorsque la Chine a annoncé son premier décès le 11 janvier, le Vietnam a rapidement resserré les contrôles médicaux à toutes ses frontières et dans tous ses aéroports. Les personnes suspectes ont été isolées pour des tests et la surveillance dans les établissements de santé.
Quarantaine sélective: de nombreuses autres mesures ont été suivies, notamment la fermeture des écoles, l'annulation de certains vols, la restriction d'entrée pour la plupart des étrangers, la déclaration de santé obligatoire, les SMS fréquents pour la mise à jour de la situation. Le Vietnam fut le premier pays après la Chine à bloquer une grande zone résidentielle.
Des tests efficaces à un prix abordable: Le Vietnam a développé en un mois un kit de dépistage efficace et abordable. De nombreux pays ont manifesté leur intérêt pour ce kit approuvée par l'Organisation mondiale de la santé (OMS). Le kit a été développé après des consultations d'urgence du ministère des Sciences et Technologie avec de nombreux scientifiques. Le Vietnam ne procède pas à des tests de masse comme la Corée du Sud, mais se concentre sur ceux qui isolent et surveillent les F1 et F2. Craignant la stigmatisation, le Vietnam ne dévoile pas l’identité des personnes infectées.
Mobilisation sociale: le Vietnam a mobilisé à la fois des étudiants en médecine, des médecins et infirmières à la retraite. Depuis le 19 mars, le Vietnam a lancé une campagne de don d'équipement médical et de protection aux médecins, infirmières, policiers et contacts étroits des patients et des personnes isolées. La campagne a reçu une réponse forte.
Le portail du ministère de la Santé signale immédiatement les nouveaux cas infectés à la presse et au public, avec des informations détaillées. Le développement d'applications sur le COVID-19 est aussi très utile. Le peuple a confiance en ces mesures.
Solidarité: Le Vietnam a fait preuve de solidarité humanitaire avec des dons de centaines de milliers de masques médicaux, de masques antibactériens et d'équipements médicaux à des pays européens, au Cambodge, au Laos, en Indonésie et de nombreux autres pays ... - CPV/VNA/VI