Ces dernières années, dans la ville de Huê, les pêcheurs sont devenus de véritables « gardiens de la mer », en respectant strictement les règles contre la pêche illicite, non déclarée et non réglementée (INN). Grâce à une coordination étroite avec les gardes-frontières et les autorités locales, chaque navire est suivi et ses données sont vérifiées, contribuant ainsi à la transparence du secteur et aux efforts visant à lever l’avertissement de l’Union européenne (UE).
Ces dernières années, dans la ville de Huê, les pêcheurs sont devenus de véritables « gardiens de la mer », en respectant strictement les règles contre la pêche illicite, non déclarée et non réglementée (INN). Grâce à une coordination étroite avec les gardes-frontières et les autorités locales, chaque navire est suivi et ses données sont vérifiées, contribuant ainsi à la transparence du secteur et aux efforts visant à lever l’avertissement de l’Union européenne (UE).
Au port de Thuân An, l’aube se lève sur les coques immobiles. Duong Van Nga, armateur du bateau TTH-90223 TS, embarque avec dix marins pour une nouvelle campagne. Fort de 20 années passées en mer, il maîtrise chaque procédure : contrôle des filets, embarquement de la glace, vérification du système de surveillance des navires par satellite (VMS), présentation des documents au poste de contrôle. Avant de quitter le port, les gardes-frontières lui rappellent d’un ton familier : « Gardez la liaison, restez dans nos eaux ».
En haute mer, la discipline reste constante. Lorsque, à 20 milles des côtes, le VMS s’éteint brusquement, Duong Van Nga signale immédiatement sa position par radio et renouvelle ses transmissions toutes les six heures. À proximité de la frontière chinoise, il vérifie sans relâche les coordonnées pour ne jamais franchir la ligne. La pêche est abondante : mulets, maquereaux, calmars…
Contrôle des équipements et des radios à bord des bateaux de pêche de la ville de Huê. Photo : VNAÀ l’arrivée, le patron remet journaux de bord et documents pour contrôle, avant de les déposer au port de Thuân An. Chaque voyage s’achève ainsi, dans l’exactitude et la traçabilité.
Le soir, dans le village de pêcheurs, Duong Van Nga devient un « relais » d’information : rester dans les zones autorisées, maintenir le signal, prévenir ses pairs lorsqu’un bateau risque de dériver hors des eaux vietnamiennes. Les équipements VX1700, installés gratuitement sur les navires éligibles, renforcent encore cette vigilance.
Grâce à cette discipline collective, Huê n’a enregistré que sept infractions depuis janvier 2024 jusqu’au 14 novembre 2025, toutes traitées. 998 bateaux sont désormais intégrés au système VNFishbase, une étape décisive pour la transparence des données.
Ainsi, chaque navire de Huê n’est plus seulement un moyen de subsistance : c’est un point lumineux sur la carte, participant aux efforts nationaux pour lever le « carton jaune » et préserver la réputation de la pêche vietnamienne. -VNA/VI