Vue du 14e plénum du 13e Comité central du Parti communiste du Vietnam (PCV). Photo : VNA
À l’approche du 14e Congrès national du Parti communiste du Vietnam (PCV), de nombreux commentaires sur les projets de documents ont porté sur l’analyse des enjeux fondamentaux de la nouvelle étape de développement, en soulignant le rôle de la science, de la technologie, de l’innovation et de la gestion durable des ressources.
Ces éléments constituent des piliers stratégiques pour assurer un développement rapide et durable du Vietnam et contribuer à la réalisation de l’objectif de devenir un pays développé à revenu élevé d’ici 2045.
Proposition pour une meilleure gestion des ressources en eau
Le Prof.- Dr Dào Xuân Hoc, président de l’Association vietnamienne de l’irrigation, a déclaré que les documents de travail témoignent d’une forte volonté politique et d’une vision novatrice.
Il a toutefois réaffirmé que des progrès significatifs dans la gestion des ressources, notamment en eau, sont indispensables à la réalisation des Objectifs de développement durable. Les ressources en eau sont considérées comme fondamentales pour garantir la sécurité écologique et le développement à long terme du pays.
Constatant la fragmentation de la gestion des ressources, en particulier des ressources en eau, qui persiste depuis de nombreuses années et constitue un obstacle majeur à la gestion intégrée des bassins versants, à la prévention et au contrôle des catastrophes naturelles, ainsi qu’au développement urbain et agricole, le Prof.- Dr Dào Xuân Hoc a souligné que la répartition des responsabilités entre de nombreux ministères et services limite l’efficacité des politiques publiques.
Il a proposé la création d’un pôle central pour la gestion des ressources en eau afin d’assurer la cohérence et l’efficacité des opérations, du suivi et de la planification globale.
S’appuyant sur l’expérience internationale, il a recommandé l’élaboration d’une loi-cadre sur l’eau et de lois spécialisées connexes, sur le modèle des quatre lois-cadres existantes : la loi sur les ressources en eau, la loi sur la gestion et l’exploitation des ouvrages d’irrigation, la loi sur l’approvisionnement en eau et l’assainissement, et la loi sur la prévention et l’atténuation des catastrophes naturelles.
Ce modèle permettra de définir clairement les responsabilités de gestion dans chaque domaine, d’assurer la cohérence et de permettre une décentralisation et une délégation de pouvoirs raisonnables entre les niveaux central et local, a-t-il souligné.