Conformément à la décision n°957/QD-CTN signée par le président Tô Lâm le 29 septembre, 3.763 prisonniers qui purgent actuellement des peines et deux autres dont la peine a été temporairement suspendue seront graciés.
Vue de la conférence de presse, à Hanoi, le 30 septembre. Photo : VNA
Le vice-président du Bureau présidentiel, Pham Thanh Hà, a annoncé lors d’une conférence de presse, lundi 30 septembre à Hanoi, une décision du président de la République sur l’amnistie en 2024.
Conformément à la décision n°957/QD-CTN signée par le président Tô Lâm le 29 septembre, 3.763 prisonniers qui purgent actuellement des peines et deux autres dont la peine a été temporairement suspendue seront graciés.
Le chef de l’Etat a signé la décision à la demande du Conseil consultatif sur l’amnistie à l’occasion du 79e anniversaire de la Fête nationale et du 70e anniversaire de la Libération de la capitale.
En réponse aux questions des journalistes concernant les cas de ressortissants étrangers amnistiés cette fois-ci, le vice-ministre des Affaires étrangères Dô Hung Viêt a déclaré que, conformément à la décision, 20 prisonniers étrangers seront graciés cette fois-ci. Les étrangers sont originaires de Chine, du Laos, du Cambodge, des États-Unis, d’Afrique du Sud, d’Inde, du Congo et d’Irlande.
Le ministère des Affaires étrangères enverra des notes diplomatiques aux missions diplomatiques et aux consulats des pays concernés pour demander la coordination avec les autorités vietnamiennes afin d’accueillir les personnes amnistiées et d’entamer le processus de rapatriement de ces personnes dans leur pays d’origine ou dans un lieu de résidence sûr et approprié, a déclaré le vice-ministre.
Pham Thanh Hà a souligné que l’amnistie réaffirme une fois de plus la politique de clémence du Parti et de l’État, ainsi que la tradition humaniste de la nation envers les condamnés, les encourageant à se repentir et à s’exercer pour redevenir des personnes utiles à la société.
Selon le responsable, la politique du Parti et de l’État envers les condamnés combine «sanction stricte» et «clémence». Par conséquent, les sanctions imposées par le droit pénal vietnamien ne visent pas seulement à punir ceux qui commettent des délits, mais aussi à les réhabiliter en citoyens utiles de la société, à favoriser leur conscience d’observer la législation et les règles de la société, et à les empêcher de récidiver.
Le vice-ministre de la Sécurité publique Nguyên Ngoc Lâm a déclaré que parmi les prisonniers graciés cette fois-ci figurent 561 personnes issues de groupes ethniques minoritaires.
Questionné par des journalistes, le responsable a déclaré que la liste des personnes qui ont bénéficié de l’amnistie cette année n’inclut pas Chu Ngoc Anh, Pham Xuân Thang et Dinh La Thang. – VNA/VI