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Hanoï propose de retirer 29 villages de la liste des villages de métiers traditionnels

Hanoï a publié une liste de 29 villages artisanaux dont les métiers traditionnels se perdent et nécessitent des examens, proposant de les retirer de la liste des villages de métiers traditionnels.

 Dans le cadre de la feuille de route et du plan de lutte contre les pollutions environnementales des villages de métiers de la capitale jusqu'en 2025, avec des orientations pour 2030, Hanoï a publié une liste de 29 villages artisanaux dont les métiers traditionnels se perdent et nécessitent des examens, proposant de les retirer de la liste des «villages de métiers, village de métiers traditionnels» du Comité populaire municipal.

Ces 29 villages sont situés dans le district de Chuong My (huit), le district de Thanh Oai (trois), le district de Phu Xuyen (trois), le district de Phuc Tho (trois), l’arrondissement de Ha Dong (deux), le district de Dan Phuong (deux), le district de Thuong Tin (deux), le district de My Duc (un), le district de Quoc Oai (un), l’arrondissement de Nam Tu Liem (un), le district de Ung Hoa (un), l’arrondissement de Bac Tu Liem (un), le district de Hoai Duc (un).

Selon le Service des Ressources naturelles et de l'Environnement de Hanoï, selon le projet sur la protection de l'environnement des villages de métiers à Hanoï jusqu'en 2020, avec des orientations pour 2030, Hanoï doit achever, d'ici la fin de 2023, l'examen, l'évaluation, la classification et le traitement de la pollution environnementale pour 100% des villages de métiers reconnus.

Pendant la période 2017-2020, le Service des Ressources naturelles et de l'Environnement a examiné 315 villages de métiers, mené une évaluation et une classification des niveaux de pollution pour 293 villages de métiers en activité.

Selon le Service municipal des Ressources naturelles et de l’Environnement, Hanoï compte actuellement 1.350 villages de métiers. La capitale est ainsi la localité qui compte le plus grand nombre de villages de métiers du pays.

Outre leurs contributions au développement socio-économique de la ville, les villages de métiers sont considérés comme un patrimoine culturel. Cela les oblige à équilibrer la production et la préservation des valeurs traditionnelles, notamment dans l’actuel contexte difficile de la crise sanitaire.

Leur développement, qui s’accompagne de la fourniture de services d’approvisionnement en matières premières, de transport, de commerce,... a créé des emplois pour un grand nombre de travailleurs.

Ces dernières années, Hanoï a soutenu la construction de plusieurs modèles de démonstration technique et a aidé plusieurs villages de métiers à renouveler leurs technologies et appliquer des progrès scientifiques. Résultats : certains villages de métiers ont remplacé les fours à charbon par des fours à gaz dans la production de céramiques comme Bat Tràng, district de Gia Lâm. D’autres ont utilisé plus largement des machines spécialisées pour la couture du cuir comme dans la commune de Kiêu Ky, district de Gia Lâm…

Cela a contribué à augmenter la productivité, à réduire les coûts et les rejets polluants. La plupart des entreprises au sein des villages d’artisans appliquent aussi les technologies de l’information pour promouvoir, présenter, commercialiser et écouler leurs produits.

En outre, les villages de métiers ont bénéficié de programmes de conseils sur la conception des produits afin d’élargir leurs débouchés.

Pour développer l’industrie artisanale, plusieurs artisans de Hanoï estiment qu’il est nécessaire de créer des pages de commerce électronique sur les produits artisanaux, d’organiser régulièrement des foires et des promotions du commerce dans ou hors du pays, permettant aux entreprises d’échanger, de trouver des clients, des fournisseurs et des distributeurs.

A l’heure actuelle, de nombreuses entreprises et établissements de production ont mis l’accent sur la vente en ligne, avec de premiers résultats encourageants.

Pour le développement durable de ces villages, les autorités à tous les échelons doivent leur réserver des politiques préférentielles en termes de fonds, de matières premières et d’écoulement...

Pour que les jeunes générations puissent reprendre le flambeau et préserver ainsi l’identité culturelle de leur village natal, les écoles professionnelles et les centres d’apprentissage devraient élaborer leurs propres programmes en mettant l’accent sur des produits conçus avec des machines et nécessitant des compétences professionnelles approfondies.

Les organismes compétents pourraient aussi organiser des concours de conception de produits touristiques afin de choisir les meilleurs en fonction des besoins du marché.-VNA/VI 


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