Vinh Long est connue presque par tout le monde comme le "pays des vergers" luxuriants toute l'année. Cependant, cela ne suffit pas, car elle est aussi connue pour ses briqueteries et poteries.
Quiconque vient à Vinh Long pour la première fois ne manque pas d’aller fair un tour le long du canal de Thây Cai, district de Mang Thit, pour contempler ces paysages caractéristiques du «Royaume des briqueteries ». Le long du canal se succèdent des milliers de fours à briques pareils à des pyramides miniatures rouges flamboyant sous le soleil. Ce métier emploie plus de 20.000 personnes et enrichit des milliers d’entreprises de la localité.
Le photographe Pham Tri Nhân, originaire de Mang Thit, a durant plus de trois ans photographié son pays natal. Voici des images du «Royaume des briqueteries de Mang Thit» que Pham Tri Nhân souhaite présenter aux lecteurs de la revue.
Le long du canal de Thây Cai se succèdent des milliers de briqueteries de différentes tailles.
Pour construire un four haut de plus de 10 mètres, on doit arranger des dizaines de milliers de briques.
Comme les abeilles, les constructeurs du four travaillent avec diligence.
Les mortiers utilisés à l'intérieur du four ne sont pas un mélange du ciment avec du sable, mais du terreau et du sable avec de l’eau.
Vu d'en haut, les rangées de fours à briques ressemblent à des pyramides en miniature.
La cuisson dure un mois, les matières combustibles sont des balles de riz,
bon marché et disponibles partout dans le delta du Mékong, « grenier à riz » du pays.
Une fois les briques crues mises dans le four, la fermeture s’effectue au sommet du four avant d’allumer le foyer.
Auparavant, le travail se faisait manuellement. Aujourd'hui, grâce aux machines, le rendement est plus élevé,
les frais de production et le nombre de travailleurs s’abaissent.
Après une cuisson d’un mois, les briques atteignant les normes et qualité requises sont sorties du four.
Depuis ce canal, les briques de Mang Thit sont transportées à travers toutes les régions du pays pour la construction d’ouvrages.
Article et photos: Phạm Trí Nhân