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Mer Orientale : Moscou pour un règlement politico-diplomatique

La position constante et invariable de la Russie est que "les pays impliqués dans les différends territoriaux en Mer Orientale se conforment strictement au non recours à la force et continuent de chercher des moyens vers un règlement politique et diplomatique sur la base du droit international, en premier lieu la Convention des Nations Unies de 1982 sur le droit de la mer (CNUDM)".

C'est ce qu'a déclaré jeudi 14 juillet la porte-parole du ministère russe des Affaires étrangères, Maria Zakharova, ajoutant que Moscou soutenait les efforts de l'ASEAN (Association des pays de l'Asie du Sud-Est) et de la République populaire de Chine dans l'élaboration d'un code de conduite (COC) en Mer Orientale.

"Nous apprécions hautement le rôle de la CNUDM dans l'assurance de la primauté du droit dans les océans mondiaux", a-t-elle souligné. "Il est important que les dispositions de ce traité international universel soient appliquées de manière cohérente", a-t-elle ajouté.

"La Russie ne participe pas aux conflits territoriaux en Mer Orientale et n'y sera pas entraînée. En principe, nous ne prenons pas parti", a-t-elle dit.

Selon la sentence du 12 juillet de la Cour permanente d'arbitrage de La Haye (CPA), les revendications chinoises sur ses "droits historiques" sur les zones maritimes ​délimitées par la "ligne des neuf traits" sont contraires à la CNUDM.

La CPA considère également que la Chine a causé des risques à long terme ​à l'écosystème corallien de l'archipel de Truong Sa (Spratleys). Ce pays n'a aucune base historique ​sur cette zone maritime ni de base légale ​établissant ses déclarations ​de "droits historiques" sur les ressources dans les zones situées à l'intérieur de la "ligne en neuf traits".

La décision de la CPA a affirmé qu'aucune île relevant de l'archipel de Truong Sa ne pouvait justifier l'existence de zones économiques exclusives au profit de Pékin.

Selon la CPA, la Chine n'a pas ​de droit ​sur la zone économique exclusive située dans un espace de 200 milles marins de Bai Vanh Khan (Mischief Bank) ou de Bai Co May (Thomas Bank). La CPA a également affirmé que l'élément découvert à marée haute "Ba Binh" (Itu Aba) relevant de l'archipel de Truong Sa (Spratleys) est un rocher, c'est pourquoi, Ba Binh ne peut en aucun cas générer de zone économique exclusive ou de plateau continental.

La CPA a également souligné que la Chine avait porter atteinte aux droits traditionnels de pêche des Philippines dans le récif de Scarborough. Selon cette instance, les actes de la Chine aggravent les différends avec les Philippines qui font actuellement des efforts pour les régler. -VNA/VI


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