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Mer Orientale : il faut respecter le droit international

Hanoi, 1er juin (VNA) - Dans le but de garantir la paix et la sécurité en Mer Orientale, les parties concernées doivent observer le droit international, à commencer par la Charte de l'ONU et la convention des Nations Unies sur le droit de la mer (CNUDM), selon le colonel Vu Khanh, spécialiste vietnamien en relations internationales.

Dans un article intitulé "Il faut respecter le droit international pour le maintien de la paix et de la sécurité en Mer Orientale", le colonel Vu Khanh a également insisté sur la nécessité de régler les différends de manière pacifique, d'éviter tout acte préjudiciant à l'activité économique en mer ainsi que d'avoir une attitude inhumaine envers les pêcheurs.

Après avoir rappelé le rôle de la Mer Orientale et les derniers événements survenus dans cette zone, en premier lieu l'implantation illégale par la Chine d'une plate-forme de forage pétrolier dans les eaux vietnamiennes, le colonel Vu Khanh a souligné que cette dernière doit mener une réflexion sur sa responsabilité en matière de garantie de la paix et de la sécurité en Mer Orientale afin de contribuer à la paix et à la prospérité de l'Asie-Pacifique.

Le déploiement par la Chine d'avions et de navires, y compris des bâtiments de guerre, ainsi que les attaques menées contre les navires de services et les bateaux de pêcheurs vietnamiens, constituent un usage de la force. Ces actes sont une grave violation de la Charte de l'ONU, organisation dont la Chine est membre.

En outre, en tant que partie à la CNUDM, la Chine a la responsabilité de l'observer et d'être coopérative dans la résolution des différends. Dans ses relations avec l'Association des Nations de l'Asie du Sud-Est (ASEAN), outre le respect de la CNUDM, la Chine doit observer la Déclaration sur la conduite des parties en Mer Orientale (DOC) qu'elle a signée, et de participer pleinement à l'élaboration du Code de conduite (COC) dans la Mer Orientale.

L'auteur Vu Khanh a par ailleurs souligné l'importance du règlement pacifique des différends. C'est une tendance incontestable qui est soutenue par une écrasante majorité des pays du monde entier.
Selon lui, il est nécessaire d'améliorer l'efficacité des mécanismes régionaux de sécurité comme le Sommet de l'Asie de l'Est (EAS), le Forum régional de l'ASEAN (ARF), la conférence élargie des ministres de la Défense de l'ASEAN (ADMM+) et le dialogue de Shangri-La, en vue de prévenir les risques de conflit et améliorer le règlement des désaccords.

La Chine doit respecter la DOC, retirer immédiatement sa plate-forme, ses navires et avions des eaux vietnamiennes, et doit s'engager publiquement à ne pas laisser se reproduire des actes préjudiciables aux activités économiques en mer dans l'attente d'un COC effectif.

Le colonel Vu Khanh a précisé de plus que la DOC interdisait les actes inhumains contre les pêcheurs en situation de détresse. Les derniers actes des services chinois à l'égard des bateaux de pêche vietnamiens (arrestations, heurts, vols d'équipement...), sont inhumains et contraires au droit international comme à la DOC. Outre les heurts intentionnels pour couler des bateaux vietnamiens, les bateaux de pêche chinois n'ont fait aucun mouvement pour porter secours aux pêcheurs vietnamiens, ce qui est, plus encore, une violation du droit de la mer. Il faut dénoncer et condamner ces agissements, a conclu le colonel Vu Khanh.
Début mai 2014, la Chine a effrontément implanté sa plate-forme de forage Haiyang Shiyou-981 protégée par des dizaines de navires, dont plusieurs bâtiments de guerre, et des avions dans les eaux vietnamiennes, 80 milles marins à l'intérieur du plateau continental et dans la zone économique exclusive du Vietnam.

Les navires d'escorte chinois ont utilisé des lances haute-pression et délibérément percuté les navires vietnamiens chargés de faire a


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