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Mer Orientale : des documents chinois dépourvus de fondement

Hanoi, 20 juin (VNA) - L'ambassadeur vietnamien au Japon Doan Xuan Hung a déclaré dans un article publié le 17 juin par le quotidien national "Yomiuri Shimbun" que le Vietnam avait publié de nombreuses preuves historiques de sa souveraineté sur l'archipel de Hoang Sa (Paracel) et démontré que les documents chinois étaient dépourvus de fondement.

Selon le diplomate vietnamien, au moins depuis le 17e siècle, le Vietnam a exploité des produits aquatiques dans l'achipel de Hoang Sa et assuré la sécurité de la circulation des navires dans cette zone maritime. Ces activités sont mentionnées dans les documents officiels de l'Etat de cette époque.

La Chine, quant à elle, a affirmé sa souveraineté sur cette zone depuis la dynastie des Song du Nord mais elle n'a pas de témoignages historiques clairs. Ces derniers manquent d'unité et de précision sur la dénomination de l'archipel et les explications afférentes ne mentionnent pas une souveraineté de la Chine, a-t-il estimé.

Doan Xuan Hung a affirmé qu'après la Seconde guerre mondiale, aucun pays n'a reconnu que l'archipel de Hoang Sa appartenait à la Chine. Les déclarations du Caire et de Postdam, l'Accord de San Francisco qui ont listé tous les territoires restitués à la Chine, ne comprennent pas l'archipel de Hoang Sa. L'administration de Jiang Jieshi ayant participé aux négociations de ces déclarations n'a jamais évoqué cet archipel. En 1974, la Chine s'est emparée de force de Hoang Sa qui, à cette époque, était placé sous la gestion de l'administration du Sud Vietnam. Il s'agit d'un acte d'occupation par la force dépourvu de portée juridique en termes d'acquisition de la souveraineté, conformément aux principes du droit international en la matière.

L'ambassadeur vietnamien a affirmé que le déploiement par la Chine de la plate-forme pétrolière Haiyang Shiyou-981 dans la zone économique exclusive et sur le plateau continental du Vietnam est un acte portant gravement atteinte à la souveraineté du Vietnam, au droit international dont la Charte de l'ONU et à la convention des Nations Unies sur le droit de la mer de 1982, et qu'il enfreint la Déclaration sur la conduite des parties en Mer Orientale convenues entre la Chine et l'ASEAN.

L'opinion publique s'est déclarée indignée face aux actes inhumains de la Chine, notamment en coulant un simple bateau de pêche du Vietnam. Les informations diffusées par la Chine selon lesquelles les navires vietnamiens ont empêché et percuté à plus de 1.500 fois ceux de Chine sont pures calomnies, a-t-il affirmé.

Le gouvernement vietnamien prend en haute considération les relations avec la Chine mais persiste à prendre des mesures pacifiques conformément au droit international pour la défense de sa souverainé, de la paix et de la justice. Dans cette lutte, le Vietnam souhaite être soutenu par les peuples du monde, dont celui du Japon. -VNA/VI
 


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