Culture

La commune insulaire de Thanh An fait peau neuve

La commune insulaire de Thanh An, district de Cân Gio, auparavant la commune la plus défavorisée de Hô Chi Minh – Ville, a une nouvelle physionomie. Elle attire depuis de nombreux  touristes.
Partis du centre de Hô Chi Minh-Ville, nous sommes allés au port de Cân Thanh pour prendre le bateau vers la commune de Thanh An. Prix du billet: 10.000 dongs. On compte cinq allers-retours par jour. La traversée dure 40 minutes. Entourée de mangrove et de brise-lames, An Thanh s’étend sur 131 km2. C’était autrefois une porte d’entrée de l’ancien Saïgon – Gia Dinh. Peuplée de 5.000 habitants, elle se compose de trois hameaux: Thanh Hoà, Thanh Binh et Thiêng Liêng. Les habitants vivent de la pêche, de la saliculture et de l’ostréiculture.

Ces derniers temps, les autorités de Hô Chi Minh-Ville ont déployé des programmes et politiques en faveur du développement de la commune: construction d’écoles, de services de santé, bétonnage des chemins vicinaux, renforcement des digues et brise-lames contre les grandes marées…La commune est devenue alors plus animée qu’auparavant.


Un coin de la commune insulaire de Thanh An.


Une digue entoure la commune.


Des aliments de base acheminés du continent.


L’élevage des fruits de mer dans la commune insulaire de Thanh An.


Un saliculteur.


La saliculture se concentre dans le hameau de Thiêng Liêng.


Des ostréiculteurs préparent leurs grilles.


L’ostréiculture dans la commune insulaire de Thanh An.


Des fruits de mer frais.


Des fruits de mer séchés.


Des bons plats dans la commune insulaire.


De nombreux touristes débarquent à Thanh An le week-end.

Eau douce, légumes, viande,… sont acheminés du continent. Depuis avril 2015, la commune est alimentée en électricité, ce qui facilite les activités quotidiennes ainsi que la production des habitants. Auparavant, l’électricité, qui venait d’un générateur, n’était disponible que quelques heures par jour. Actuellement, les habitants peuvent développer différentes activités économiques : production de sel, élevage et pêche, tourisme,… ce qui leur permet d’améliorer leurs conditions de vie.

Avec une superficie de 400 ha, Thiêng Liêng est une grande zone salicole. Trân Tuyêt Mai, salicultrice, possède 2,5 ha de marais salants: « Grâce à la production de sel, je fais vivre toute ma famille. ».

Les weekends, la commune accueille de nombreux touristes, ravis de déguster des fruits de mer à un prix raisonnable. On leur propose aussi des tournées de pêche en mer, un tour de l’île pour prendre des photos ou découvrir la vie quotidienne des pêcheurs./.
 
Texte : Nguyên Oanh – Photos : Nguyên Luân


Top