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L’AN joue un rôle crucial dans la promotion des droits de l’homme

Les experts se sont penchés lors d’une conférence tenue mercredi à Hanoi sur les conventions internationales et la législation vietnamienne relatives aux droits de l’homme, soulignant le rôle de l’Assemblée nationale dans ce domaine.


Les débats ont porté sur les conventions internationales dont le Vietnam est membre et sur le rôle de l’Assemblée nationale dans la valorisation, la protection et la promotion des droits humains.


Selon les participants, la Constitution vietnamienne de 2013 constitue le fondement juridique essentiel pour la garantie des droits de l’homme au service du développement durable du pays.


Depuis le dôi moi ou Renouveau (politique de rénovation adopté en 1986), l’Assemblée nationale du Vietnam a promulgué 305 textes juridiques et 208 ordonnances dont beaucoup régissent directement les droits de l’homme.


Le Vietnam est allé plus loin dans son engagement politique lorsque l’Assemblée nationale a ratifié, lors de sa dernière session, les conventions onusiennes sur les droits des handicapés et contre la torture.


Le vice-président de la Commission des relations extérieures de l’Assemblée nationale, Ngô Duc Manh a fait savoir que grâce au succès de l’œuvre de dôi moi, la vie de la population s’est de plus en plus améliorée, les droits de l’homme et du citoyen ont été constamment respectés et garantis dans les faits.


Il a également indiqué que le système des lois vietnamiennes s’est de plus en plus perfectionné, institutionnalisant la politique de protection des droits de l’homme et du citoyen du Parti et de l’Etat vietnamiens.


Selon Pratibha Mehta, coordinatrice permanente de l’ONU au Vietnam, lors de l’examen périodique universel de 2014, le Vietnam a accepté plusieurs recommandations qui l’ont incité à intégrer plus activement les institutions internationales des droits humains ; à défendre et à garantir la liberté d’information, d’expression et d’association ; à réduire le nombre de condamnés à mort ; à réformer le système juridique et judiciaire ; à mieux prendre soin des groupes sociaux vulnérables ; à améliorer l’égalité des sexes, l’accès aux services fondamentaux et à accélérer la réduction de la pauvreté.


Toujours selon la coordinatrice de l’ONU, l’Assemblée nationale doit conseiller le gouvernement dans l’élaboration des plans d’actions destinés à matérialiser ces recommandations.


La conférence a été organisée par la C ommission des relations extérieures de l’Assemblée nationale et le Programme des Nations unies pour le développement, à l’occasion de la Journée internationale des droits de l’homme.


Mercredi, de hauts responsables des Nations unies ont déclaré que la portée universelle des droits de l’homme ne devrait pas être cantonnée à une seule journée, mais étendue à l’ensemble de l’année.


Organisé sous l’égide du Haut-Commissariat des Nations unies aux droits de l'homme, cet événement annuel commémorant l’adoption par l’Assemblée générale des Nations unies de la Déclaration universelle des droits de l’homme est placé cette année sous le slogan «Droits de l’homme, 365 jours par an», soit l’idée «que chaque jour est la Journée des droits de l’homme». – VNA/VI



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