« Les murs entourant l’ambassade serviront de lieu à présenter les créations d’artistes dans le cadre du projet ’’Street Art Gallery Hanoi”. Le projet évoque ainsi la chute pacifique du « Mur de Berlin » et promeut l’idée que l’art nous permet de franchir les barrières qui éloignent l’homme de l’homme », a souligné l’ambassadrice d’Allemagne au Vietnam, Mme Jutta Gisela Frasch.
De nombreuses artistes vietnamiens ont participé : Phuong Vu Manh, Le Thi Minh Tam, Nguyen Dinh Vu, Nguyen Van Duy, Hoang Hai Yen Tran, Doan Hoang Lam, Luong Xuan Thanh, Nguyen Xuan Giap, Duc Phuong, Luu Tuyen, Trinh Nhat Vu, Vuong Duc, mais aussi les Britanniques Knee Jerk et Matthew James, le Français Paul Vallet.
L’exposition “Street Art Gallery Hanoi” sur les murs de l’ambassade d’Allemagne à Hanoi
Phuong Vu Manh et son oeuvre
Le peintre britannique Knee Jek
Œuvres de Luong Xuan Thanh
L’œuvre “This way! No! This way” de Nguyen Van Duy .
Une œuvre représentant l’amitié et l’amour pour les arts des deux pays, Vietnam et Allemagne, de Le Thi Minh Tam
Création de Nguyen Dinh Vu
Création du jeune peintre Hoang Hai Yen
L’œuvre “Le mur” de Doan Hoang Lam
Peinture de Luu Tuyen
L’œuvre “Lumière de l’amour” de Trinh Nhat Vu
Une création de Nguyen Xuan Giap
Le peintre français Paul Vallet
L’exposition “Street Art Gallery Hanoi” a reçu un bon accueil de la part des Hanoiens
Le public hanoien découvre le « street art » |
Parallèlement au projet de peintures murales, une galerie en ligne présente les œuvres participantes ainsi que les portraits des peintres, à l’adresse www.streetartgallery-hanoi.com.
Le peintre Nguyen Van Duy, auteur de l’œuvre « This way! No! This way!” a partagé son idée : « Il existe dans ma tête deux pensées tout à fait opposées qui occupent chacune un hémisphère cérébral, et la ride séparant les deux hémisphères cérébraux est comme un rideau qui sépare les deux pensées. Les deux pensées existent parallèlement dans un corps, et comment choisit-on pour une pensée correcte ? ».
L’oeuvre “Des mains” du peintre Pham Tran Quan représente des gens qui avancent avec la tête invisible dans le noir, les bras tendus, « Les mains qui se joignent pour franchir toutes les barrières et les paradoxes, pour édifier une société plus humaine, merveilleuse et progressiste », a expliqué Pham Tran Quan./.
Texte et photos: Tat Son